Antisémite, nazi… cet ancien ministre Argentin au lourd passé vient d’être nommé Procureur du Trésor<!-- --> | Atlantico.fr
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Des électeurs du nouveau président argentin, Javier Milei, ALEJANDRO PAGNI / AFP
Des électeurs du nouveau président argentin, Javier Milei, ALEJANDRO PAGNI / AFP
©ALEJANDRO PAGNI / AFP

Levée de bouclier

Dans les années 1990, Rodolfo Barra a dû démissionner du gouvernement argentin après le scandale de la révélation de ses sympathies nazies. Aujourd’hui, il a visiblement droit à une seconde chance…

Il ne reste plus que quelques jours avant l’entrée en fonction de Javier Milei, le nouveau président d’Argentine que d’aucuns décrivent d’ailleurs comme un “ultralibéral”, informe BFMTV sur son site. Sa prise de poste est prévue pour le 10 décembre 2023… mais le dirigeant d’extrême droite a d’ores et déjà commencé à nommer les membres de son gouvernement. Parmi eux figure celui d’un homme politique bien connu des Argentins, pour avoir été contraint de démissionner dans les années 1990, après des révélations qui ont scandalisé l’opinion publique.

Il s’agit de Rodolfo Barra, ancien ministre de la Justice sous Carlos Menem, président d’Argentine entre 1989 et 1999, nommé Procureur du Trésor. Cet homme, explique encore la chaîne d’informations en continue, a participé à l’attaque du synagogue alors qu’il était membre du mouvement nationaliste Tacuara, une organisation d’extrême-droite catholique connue pour son antisémitisme et ses penchants facistes. La presse de l’époque avait d’ailleurs dévoilé les sympathies nazies de l’homme politique, immortalisé en plein salut nazi pendant ses années de jeunesse. Si j'étais nazi, je le regrette”, s’était alors défendu Rodolfa Barra dans une lettre adressée à la Délégation des associations argentines israéliennes (Daia). Et lui d’ajouter : "Ils ont profité de l’idéalisme de la jeunesse pour l’orienter vers des positions extrêmes".

Naturellement, une telle nomination n’a pas été très appréciée de la part de la communauté juive argentine. BFMTV évoque même une “levée de bouclier”. Le Forum argentin contre l’antisémitisme (Faca) a pour sa part parlé d’un “affront direct à l’esperit démocratique et pluriel” de la nation.

BFMTV

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