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Alexis Kohler est soupçonné d'avoir « participé » à des décisions sur l'armateur MSC, lié à sa famille
©LUDOVIC MARIN / AFP

Conflit d'intérêts

Mis en examen en septembre dernier pour « prise illégale d’intérêts », le secrétaire général de l'Élysée a été entendu par la justice, comme l'indiquent les premiers éléments de son interrogatoire révélés par l’AFP.

Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, est soupçonné d'avoir « participé » en tant que haut fonctionnaire, entre 2009 et 2016, à des décisions relatives à l'armateur MSC, lié à sa famille, selon des éléments de son interrogatoire dont l'AFP a eu connaissance ce mardi. D'après ces éléments, les magistrats instructeurs lui reprochent d'avoir « participé » entre 2009 et 2012, comme administrateur, à huit délibérations des instances dirigeantes de STX France (aujourd'hui Chantiers de l'Atlantique) et du Grand Port Maritime du Havre (GPMH), tous deux liés à MSC.

Ils soulignent également qu’entre 2012 et 2016 à Bercy, aux cabinets de Pierre Moscovici puis d'Emmanuel Macron, il a notamment « persisté (...) à émettre des avis ou donner des orientations stratégiques ayant trait » avec des dossiers impliquant MSC. Or la mère d'Alexis Kohler est cousine de Rafaëla Aponte, épouse du fondateur du groupe Gianluigi Aponte. Un lien familial « simple », au « 5e degré », « éloigné », s'est défendu l'intéressé devant les juges.

Devant les magistrats, le secrétaire général de l'Élysée a indiqué d'emblée n'avoir « jamais considéré être en situation de conflit d’intérêts ». Pourtant, il va marteler avoir tout fait, « dès novembre 2008 », pour se trouver loin du dossier MSC.

Sollicité mardi par l'AFP, son avocat n'a pas souhaité réagir et l'Élysée a affirmé « ne pas pouvoir commenter une enquête en cours ». « On peut se féliciter que la justice avance et fasse son travail, même s'il est dommage que cela prenne autant de temps », a répondu de son côté l'avocat d'Anticor, Me Jean-Baptiste Soufron.

Le Figaro

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