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664 cas d’intoxications dont 3 décès liés à la consommation de champignons
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Depuis trois semaines

L’Institut de veille sanitaire a mis en garde les consommateurs en leur proposant une série de conseils, les intoxications finissant généralement par une hospitalisation en réanimation

L’Institut de veille sanitaire (InVS) a répertorié 664 cas d’intoxications dont 3 décès liés à la consommation de champignons au cours des trois dernières semaines, principalement en Rhône-Alpes, Pays de Loire et Aquitaine, est-il rapporté dans un communiqué du ministère de la Santé paru hier.

Ces intoxications sont la conséquence, dans la majorité des cas, d’une confusion avec d’autres champignons comestibles. Il faut donc rester vigilant que l’on soit connaisseur ou que l’on pratique la cueillette ponctuellement, les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications pouvant être graves (troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe) voire mortelles. La plupart d’entre elles conduit à une hospitalisation, souvent en réanimation.

Face à ces cas d’intoxications qui se renouvellent et perdurent chaque année, la Direction générale de la Santé (DGS) et l’Institut de veille sanitaire (InVS) souhaitent mettre en garde les amateurs de cueillette des champignons en listant une série de conseils :

  • Ne ramasser que les champignons que l'on connaît parfaitement : certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles ;
  • au moindre doute sur l’état ou l’identification de l’un des champignons récoltés, ne pas consommer avant le contrôle d'un spécialiste (les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés) ;
  • ne cueillir que les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l’identification ;
  • ne pas cueillir près de sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants ;
  • déposer les champignons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;
  • séparer les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ;
  • se laver soigneusement les mains après la récolte ;
  • conserver les champignons à part et dans de bonnes conditions au réfrigérateur et les consommer dans les deux jours au maximum après la cueillette ;
  • consommer les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante, ne pas les consommer crus.

En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes (diarrhée, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue ...), généralement dans les 12 heures après la consommation, il est conseillé d’appeler immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15.

En 2011, 1 458 cas d’intoxication par des champignons avaient été enregistrés par les Centres antipoison et de toxicovigilance (CAPTV) au cours de la période de surveillance saisonnière (du 1er juillet au 31 décembre) mise en place depuis 2010 par l’Institut de veille sanitaire (InVS).

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