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« Zemmour est l’immigré des peines à jouir et des hétéros étroits »
©JOEL SAGET / AFP

Un poète nous est né

Ce poète s’appelle Magyd Cherfi, une vedette du groupe Zebda.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le groupe Zebda fut à la gauche ce que les Niebelungen de Wagner furent à l’Allemagne. Un miroir, une identité. Ses chansons prirent la place de l’Internationale qui avait fait son temps.

C’est pourquoi, quand Libération reçut le texte de Magyd Cherfi, le journal n’hésita pas un seul instant à le publier. Car le nom de Zebda était un sésame. On peut même supposer que Libération n’a même pas éprouvé le besoin de le lire avant de lui ouvrir ses colonnes.

Nous, nous l’avons lu avec une féroce envie de vomir. M. Cherfi écrit, entre autres, que « Zemmour est l’immigré des peines à jouir et des hétéros étroits ». Avec lui, on apprend ainsi tout ce qu’on veut savoir sur le sexe sans jamais avoir osé le demander.  

On comprend bien que les hommes de droite et d’extrême droite sont de couilles molles et que, bien que gorgés de viagra, ils restent impuissants. Des peines à jouir on vous le dit.

Dans ce registre, et a contrario, la virilité des hommes de gauche brille de tous ses feux. Ils seraient des champions au lit. La taille de leur sexe rivaliserait avec celle de l’obélisque de Louxor.

Quittons ces délicieux rivages amoureux pour descendre plus bas (dans tous les sens de ce terme). Parlant de Zemmour, ce troubadour de caniveau utilise les termes d’« étron », de « chiotte », et de « vomissures ».

C’est gracieux non ? Mao Tsé-Toung disait que « la révolution n’est pas un dîner de gala ». Avec Magyd Cherfi, la révolution se fait dans une fosse d’aisance. 

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