Vous croyez que des doudounes commandées au Bangladesh, c’est très écologique ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Grégory Doucet, le maire de Lyon, lors d'une conférence de presse.
Grégory Doucet, le maire de Lyon, lors d'une conférence de presse.
©JEFF PACHOUD / AFP

Ohé Grégory Doucet !

Elles ont fait un long et polluant voyage pour venir jusqu’à Lyon.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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C’est l’hiver et il fait froid. Soucieux du bien-être de ses agents municipaux, le maire de Lyon a commandé pour eux 450 doudounes. Une délicate attention qui apparemment est tout à son honneur. Des doudounes, on en fabrique en France, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Italie, en Espagne. Mais Grégory Doucet est allé chercher ces doudounes plus loin : au Bangladesh ! Et venant d’un maire écolo, c’est pour le moins choquant.

Les doudounes ont fait 8000 km avant d’arriver à destination, dégageant par là même des tonnes de CO2. Pas très écologique tout ça...

De surcroît, les doudounes sont fabriquées par des ouvriers bangladais qui triment comme des bêtes pour un salaire de misère. Les écolos, et donc Doucet, sont pourtant pour le commerce équitable et responsable.

L’écologie telle qu’elle est représentée par Doucet et les siens est une imposture, doublée d’un mensonge. Dans ce dossier accusatoire, les doudounes bangladaises constituent une lourde pièce à charge...

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