
Urine, transpiration et odeurs trompeuses de chlorine : à quel point les piscines publiques sont-elles un bouillon de culture de germes ?
Bondées, surchauffées, surchlorées : les piscines municipales deviennent parfois des lieux à risque, non pas à cause d’un manquement technique, mais par négligence des baigneurs. Douche négligée, pédiluve évité, verrue dissimulée… autant de comportements qui favorisent la transmission de mycoses, impétigos ou cystites. Si les systèmes de filtration sont en principe efficaces, ils atteignent leurs limites en cas de forte affluence. À cela s’ajoute une idée reçue persistante : non, une forte odeur de chlore n’est pas un gage de propreté, bien au contraire. La propreté des piscines, rappelle le docteur Christophe de Jaeger, est d’abord une responsabilité collective. Et ce n’est pas seulement une question de confort, mais bien de santé publique.