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Sueurs froides à l’Elysée : combien de ministres vont mordre la poussière ?
©LUDOVIC MARIN / AFP / POOL

Un film à suspense

Les législatives s’annoncent périlleuses pour Macron

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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C’est un gros titre qui barre la « Une » du Journal du Dimanche : « Sueurs froides à l’Elysée ». Il est emprunté à un célèbre film de Hitchcock : « Vertigo » dans sa version originale en anglais. Dans le détail, le Journal du Dimanche publie des sondages pas bons du tout pour Macron. Les projections de sièges nous indiquent que le parti macroniste n’aura peut-être pas la majorité absolue à l’Assemblée face à la poussée mélenchoniste. 

Un scénario catastrophe marqué par le suspense. Au début de la campagne, Macron avait décidé de ne rien faire et de ne rien dire. Il pensait que la meilleure façon de rafler des sièges était de garder le silence. Et il avait demandé à ses ministres de se taire pour leur éviter de dire des conneries.

Mais au vu des sondages, il leur a dit « Réveillez-vous ! ». Obéissants, ils se sont réveillés et, comme prévu, ils disent des conneries. Un exemple parmi d’autres : les propos stupéfiants et mensongers de Darmanin et de la ministre des Sports sur la finale Liverpool - Real Madrid. 

Plusieurs ministres sont candidats aux législatives. Des sondages indiquent qu’un certain nombre d’entre eux pourraient être battus. Ils devront alors démissionner. Il ne sera pas facile de les remplacer. 

Pour en revenir à Hitchcock, notons que dans « Sueurs froides », le rôle de l’assassin paranoïaque est tenu par Anthony Perkins. Il est joli garçon. Mélenchon, lui, est plutôt moche. Mais ça ne change rien au déroulement du film...

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