SRAS, grippe aviaire, Covid-19 : tout ce que vous devez savoir pour vous protéger<!-- --> | Atlantico.fr
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Une seringue contenant une dose du vaccin contre la Covid-19 et une image représentant le Sars-Cov-2.
Une seringue contenant une dose du vaccin contre la Covid-19 et une image représentant le Sars-Cov-2.
©JOEL SAGET / AFP

Bonnes feuilles

Peter Moore a publié « Le petit livre des grandes épidémies, Tout ce que vous devez savoir pour vous protéger » aux éditions Belin. Aujourd'hui, notre monde moderne favorise la prolifération des maladies, voire l'émergence de nouvelles maladies comme Ebola ou encore la réapparition de vieilles maladies telle la dengue. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage des informations sur l'histoire de chaque maladie, sa répartition dans le monde, les troubles qu'elle provoque, les traitements possibles et quelques conseils pratiques. Extrait 1/2.

Peter Moore

Peter Moore

Peter Moore, membre honoraire du Trinity College à Bristol (Grande-Bretagne), est journaliste médical et auteur de nombreux livres de médecine et de science. Il a obtenu de nombreuses distinctions pour son travail journalistique.

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SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère)

Agent : virus Coronavirus associé au SRAS (SRAS-CoV) (Famille: Coronaviridae)

Première manifestation connue : novembre 2002 Répartition: surtout en Chine

Cela n’arrive pas souvent mais, de temps à autre, une nouvelle maladie apparaît comme si elle venait de nulle part. S’il s’avère qu’elle se transmet facilement de personne à personne, un nouveau problème sanitaire, parfois grave, se pose. Paradoxalement, il est plus facile de traquer une maladie si elle rend les gens gravement malades quelques jours ou quelques heures après les avoir infectés: au moins, les enquêteurs peuvent suivre sa propagation et isoler les gens qui semblent être les vecteurs.

Dans le cas du SRAS, les autorités ont dû se démener pour briser la chaîne de contamination, tout en essayant de comprendre la nature de cette maladie nouvelle qui émergeait.

Origines

Le 16 novembre 2002, un homme dans la quarantaine s’est rendu à l’hôpital de Fosham, en Chine. Il semblait souffrir de pneumonie. Guéri, il est retourné chez lui : un événement tout à fait banal… sauf que d’autres gens de la région ont commencé à tomber malades. Les autorités chinoises ignoraient qu’elles étaient aux prises avec une nouvelle maladie, ou elles ont cherché à la camoufler en espérant qu’elle disparaîtrait aussi rapidement et discrètement qu’elle était arrivée. Le résultat a été que, en ne faisant rien pour combattre la maladie, elle s’est propagée. Cette propagation a attiré l’attention du monde quand, le 21 février 2003, le docteur Liu Jianlun, un néphrologue âgé de 64 ans, de l’université Zhongshan de Canton, s’est présenté à la chambre 911 de l’hôtel Métropole à Hong Kong. Il avait passé les semaines précédentes à soigner des gens atteints d’une mystérieuse maladie, puis il avait voyagé jusqu’à Hong Kong pour un mariage de famille. Quasi au moment de son arrivée, il a compris qu’il présentait les symptômes de la maladie et s’est rendu à l’hôpital. Il est mort 11 jours plus tard. Le médecin a connu le sort de ses patients.

Pire, il a laissé une traînée de virus derrière lui. Les visiteurs de l’hôtel qui avaient partagé l’ascenseur avec Liu ont propagé le microbe à Hanoï, Bangkok, Toronto et Singapour. Le 1er avril 2003, Hong Kong rapportait 685 cas et 16 décès, et l’épidémie s’intensifiait. Un effort scientifique mondial a tenté de rattraper le retard et, en avril, on a découvert que l’infection avait été causée par une sorte de coronavirus, une particule virale de forme irrégulière et méconnue.

Dans les aéroports et les gares de chemin de fer, le sentiment de peur était palpable quand les scanners infrarouges tentaient de détecter quiconque souffrait de fièvre pour lui interdire de voyager. Le 12 mars 2003, l’Organisation mondiale de la santé a diffusé une alerte mondiale, suivie d’une alerte sanitaire par le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis. Dans certaines régions, les résidents de tours et de quartiers entiers ont été mis en quarantaine, et des conférences internationales ont été annulées. Toutefois, sachant qui était l’ennemi, les autorités pouvaient commencer à l’endiguer. Quand l’infection a cessé à la fin de juillet, la maladie avait été disséminée par des voyageurs dans plus de 24 pays d’Asie, d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud et d’Europe. Le total de gens affectés dans le monde s’élevait à 8 098 malades et 774 décès, parmi lesquels 8 cas recensés aux États-Unis. Puis le SRAS a semblé disparaître.

Symptômes et effets

Les symptômes apparaissent habituellement entre 2 et 10 jours après l’exposition. À priori, les gens atteints du SRAS n’avaient eu qu’une mauvaise grippe –avec fièvre, léthargie, toux, mal de gorge, maux et douleurs musculaires –et certains développèrent une diarrhée. Le seul symptôme commun à tous les patients était une température au-dessus de 38 °C. Cependant, ce n’est qu’après leur mort que la vraie nature destructrice de la bête est devenue évidente. Toutes les victimes souffraient d’une baisse massive du nombre de leurs globules blancs, chargés normalement de combattre les infections, ainsi que d’un épuisement des réserves de plaquettes qui aident le sang à coaguler quand les tissus sont endommagés. Combinez ces deux éléments et les victimes se retrouvent dans un état de grande vulnérabilité.

Les autopsies ont permis de découvrir que les poumons des victimes avaient commencé à s’affaisser et à laisser passer du liquide dans les alvéoles. On a trouvé de grandes zones de tissu nécrosé à l’intérieur des ganglions lymphatiques et de la rate, ainsi que des fuites de cellules sanguines dans les tissus du cœur, des reins, du foie, des glandes surrénales et dans certaines zones du cerveau. Alors que beaucoup de virus ne ciblent que quelques organes, le coronavirus associé au SRAS opère en utilisant une stratégie de choc biologique.

Régions concernées

Comme de nombreuses maladies virales, le virus du SRAS semble avoir été hébergé par des mammifères sauvages, comme la civette des palmiers et les blaireaux chinois, des animaux vendus comme aliments sur certains marchés de gibiers exotiques des pays d’Asie. Ces animaux offrent un abri aux virus, mais ne tombent pas eux-mêmes malades. La survenue d’une petite modification dans le matériel génétique du virus transforme ce dernier et lui permet d’infecter les humains, puis de passer de personne à personne. Le SRAS peut dès lors se déclencher et se propager.

Une fois en liberté, le virus du SRAS peut potentiellement opérer partout dans le monde. Toutefois, il doit être dans une zone assez densément peuplée pour bien se diffuser. Si vous êtes infecté et que vous toussez dans vos mains, le fin brouillard de salive vaporisé dans vos paumes sera gorgé de virus. Touchez une surface comme une poignée de porte et vous assurez la transmission des virus. En saisissant la poignée, d’autres personnes les recueilleront et, s’ils se frottent involontairement les yeux, se curent le nez ou se mettent les doigts dans la bouche, les virus peuvent pénétrer dans l’organisme et l’infecter.

Les éléments qui limitent ce mode de transmission sont la température, l’humidité et la lumière solaire. Dans des conditions sombres, humides et chaudes, le virus peut survivre des heures. Sur une surface sèche et chaude, en plein soleil, il ne survit que quelques minutes.

Traitement

La mauvaise nouvelle, c’est que, comme tous les virus, le seul traitement efficace est de soutenir la personne atteinte en souhaitant qu’elle se rétablisse. Des médicaments antipyrétiques (contre la fièvre) et une assistance respiratoire peuvent aider au besoin. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas un problème, parce que, à ce jour, le virus a cessé de nous attaquer. Le dernier cas connu de SRAS a été enregistré en Chine le 2 mai 2004, et la souche épidémique ayant causé autant de décès dans le monde en 2003 n’est pas sortie du laboratoire depuis. En mai 2005, l’OMS a déclaré la maladie « éradiquée ». Ce n’est que la seconde maladie dans l’histoire de l’humanité à recevoir ce qualificatif (l’autre étant la variole).

Menace potentielle pour la civilisation

Il y a peu de chances que le SRAS soit utilisé comme arme terroriste parce qu’il est trop difficile à traquer. Personne ne sait d’où il est venu et, par conséquent, il est virtuellement impossible pour une organisation terroriste quelconque de le cultiver depuis une source indigène; en outre, même si on possédait un échantillon, il est techniquement très difficile à cultiver.

Cela dit, les dernières personnes à avoir été infectées sont les scientifiques qui travaillaient dans un laboratoire de l’Université nationale de Singapour. Comme des stocks existent toujours, il subsiste une possibilité de dispersion accidentelle. Ou alors, il est toujours possible que le virus réapparaisse simplement dans la nature.

Grippe aviaire H5N1

Agent: virus 

Virus de la grippe aviaire A (H5N1)

(Famille: Orthomyxoviridae)

Première manifestation connue : 1997

Répartition: surtout Asie et Afrique

Le texte précédent illustre combien une nouvelle version de la grippe peut être dévastatrice. Il n’est donc pas étonnant que les personnes qui connaissent l’histoire des pandémies de grippe survenues dans le passé commencent à s’alarmer dès qu’une version de la grippe ne s’étant attaquée jusqu’ici qu’aux oiseaux évolue de façon telle qu’elle puisse se transmettre aux humains et les infecter.

Le virus de la grippe est microscopique et couvert de spicules appartenant à deux types différents de protéines: la protéine « H » aide le virus à s’introduire dans les cellules et la protéine « N » lui permet d’en sortir. Dans la gamme des virus de la grippe, on trouve 12 différentes protéines H et 9 de type N; toutefois, les virus produisent constamment des variantes mineures de chaque protéine, lesquelles peuvent entraîner des changements importants dans leur rôle. Alors que les virus à H1N1, H1N2 et H3N2 attaquent souvent les humains, ceux ayant d’autres spicules protéiniques nous laissent habituellement tranquilles. Les souches H5N1 limitent normalement leur activité aux oiseaux, mais celle qui nous concerne ici a évolué au point de pouvoir s’attaquer aux humains.

Origines

Le virus de la grippe aviaire a été repéré pour la première fois en 1997, lors d’une épidémie à Hong Kong, provoquant la mort de six personnes. Il est réapparu fin 2003, entraînant d’abord des épizooties (maladies ne touchant que des espèces animales) chez les volailles dans plusieurs pays d’Asie, suivies des premiers cas humains. En réalité, il est fort possible que des gens, infectés par le virus, mouraient depuis des mois, mais que l’on n’ait pas enquêté sur ces morts, ou qu’on ne les ait pas signalés au reste du monde. Des études scientifiques démontrent que le virus était certainement présent chez certains oiseaux sauvages ou domestiques dès 1996.

Le virus a réussi probablement à contaminer les humains parce que beaucoup de paysans chinois vivent très près de leurs animaux. Partager son espace vital avec la volaille et les porcs est une façon très efficace de côtoyer leurs excréments et les microbes qui s’y cachent. Ce contact permanent fait que, si un virus développe la capacité de s’attaquer à un humain, il y a alors de bonnes chances qu’il trouve l’occasion de le faire.

Symptômes et effets

Les premiers symptômes ressemblent à ceux de n’importe quelle autre grippe: maux de tête, fièvre, douleurs musculaires, yeux qui piquent et mal de gorge. En franchissant, comme d’autres virus grippaux avant lui, la barrière entre espèces, le virus H5N1 provoque aussi une pneumonie chez beaucoup de gens. La pneumonie est due au fait que le virus endommage la muqueuse des poumons, permettant au mucus de l’appareil respiratoire d’envahir les alvéoles. Le dioxygène et le dioxyde de carbone ne pouvant plus entrer et sortir de l’organisme, la personne bleuit peu à peu et n’arrive plus à respirer. En outre, le mucus étant un terrain fertile idéal pour les bactéries, le malade se retrouve à devoir lutter contre un cocktail de maladies potentiellement mortel.

À l’heure actuelle, la transmission du virus ne se fait que de l’animal à l’homme. Mais au début de 2006, quelques études ont commencé à suggérer que le virus pourrait évoluer vers une forme transmissible d’homme à homme. L’infection d’une personne à l’autre pose un problème redoutable. On peut enrayer une maladie qui ne se transmet aux humains que par les animaux, en évitant ceux-ci ou, si nécessaire, en les abattant. En revanche, si jamais elle commence à se propager entre les personnes, il devient très difficile de la contrôler. C’est la porte ouverte à une pandémie.

Régions concernées

Parti de Chine, le virus s’est propagé, favorisé par un mélange de désinvolture à l’égard du commerce international et l’impérieuse migration des oiseaux sauvages. En deux ans, il s’est répandu à travers l’Asie orientale, la Russie et l’Afrique. Les oiseaux migrateurs l’ont ensuite transporté depuis l’Afrique vers l’Europe. Il est responsable de millions d’infections chez les oiseaux domestiques et de centaines de décès chez les humains

Traitement

Comme pour toute maladie virale, il y a très peu d’options thérapeutiques; en outre, les quelques médicaments disponibles ont donné des résultats médiocres chez les personnes traitées. Enfin, le virus semble capable d’évoluer très rapidement pour faire échec à la thérapie. L’espoir réside dans la vaccination, mais il faut pour cela que le vaccin cible spécifiquement une souche particulière du virus. C’est seulement quand ce dernier prend une forme transmissible de personne à personne que les entreprises pharmaceutiques peuvent commencer à élaborer un vaccin… et il faudra des mois avant qu’il ne soit disponible. Ce qui pourrait se révéler trop tard pour beaucoup de gens.

Menace potentielle pour la civilisation

La grippe H5N1 constitue une menace indéniable pour la civilisation telle que nous la connaissons, pas tellement en raison du nombre d’individus qui risqueraient d’en mourir – quoique cela serait terrible en soi –, mais surtout à cause des réactions prévisibles face à la menace d’une pandémie. À court terme, les gouvernements pourraient imposer des restrictions strictes aux déplacements, ce qui aurait un impact sur l’approvisionnement alimentaire et énergétique, et interromprait temporairement les échanges et le commerce. Les pénuries qui en résulteraient pourraient déclencher une désorganisation générale et des troubles civils… ce qui est loin d’être une perspective heureuse. D’un autre côté, le virus H5N1 peut ne jamais découvrir comment parvenir à nuire aux humains de façon grave, et tout le battage médiatique disparaîtrait avec la maladie.

Le Covid-19 (Coronavirus)

Agent: virus (SARS CoV2) (Famille: Coronavirus)

Première trace: décembre 2019

Région: mondial

Le Covid-19 peut se décrire comme une forme de grippe un peu particulière. Même s’il peut entraîner une fièvre et une détresse respiratoire plus souvent mortelles, les chances de survie restent élevées.

Origine

En décembre 2019, des médecins de la ville de Wuhan en Chine ont commencé à suspecter l’existence d’une mystérieuse maladie chez certains patients. Une pneumonie est une affection courante qui peut avoir différentes causes, mais aucune ne ressortait dans les tests effectués.

La veille du jour de l’An, la Chine a alerté l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur la possibilité d’un nouveau virus. En l’espace de 100 jours, ce nouveau virus a contaminé plus de 100 000 personnes dans plus de 90 pays à travers le monde. C’est la vitesse de sa propagation qui a le plus alerté les autorités. La rencontre d’une maladie mortelle avec un monde hyperglobalisé venait d’avoir lieu.

Les animaux sont souvent des réservoirs qui permettent aux virus de se multiplier sans les rendre malades pour autant. Il suffit d’un léger changement génétique et d’un contact étroit avec l’homme pour qu’une nouvelle maladie apparaisse. Dans le cas du Covid-19, il est probable que cela se soit produit sur le marché aux fruits de mer de Huanan à Wuhan. La Chine a fermé ses aéroports et ses gares, annulé toutes les célébrations du Nouvel An lunaire et mis des régions entières en quarantaine. Mille huit cents équipes d’épidémiologistes, avec au moins cinq personnes par équipe, ont tenté d’identifier toutes les personnes touchées. Mais le virus s’était déjà propagé.

Détail poignant, le 7 février 2020, Li Wenliang, un médecin de Wuhan, décède des suites de la maladie. Il aurait été ciblé par la police pour avoir tenté d’alerter sur ce nouveau virus de type SARS dans un contexte lourd de corruption et de dissimulation.

Les symptômes et les effets

Les gens ressentent en général les symptômes d’une grippe, avec une fièvre élevée, des maux de tête, des douleurs musculaires, un mal de gorge et parfois une toux sèche. Dans les cas sévères, ils ont des difficultés croissantes à respirer.

Les autopsies révèlent pourquoi. Les plus petites parties des poumons, les alvéoles, sont décimées. Le tissu pulmonaire s’effondre et remplit les espaces tandis que les poussières s’infiltrent dans les tissus et que les globules blancs s’amassent partout. Aucun apport en oxygène, ni même une ventilation artificielle, ne peut venir à bout d’une telle destruction. Il semble que le virus s’attaque d’abord aux cellules gobelets des poumons qui produisent le mucus ainsi qu’aux cellules ciliées qui évacuent les débris pour nous faire tousser. Le système immunitaire s’attaque alors à ces cellules infectées, ce qui entraîne encore plus de blocages, de gonflement et de dépôts dans les poumons.

Les sites de propagation

Il est probable que les contacts rapprochés dans les marchés aux viandes en Chine ont permis au virus de passer de l’animal à l’homme. Autrement, le Covid-19 se répand surtout par la voie des « gouttelettes ». Cela signifie que les personnes infectées peuvent transmettre le virus en toussant, éternuant ou en faisant la bise. Il peut aussi arriver qu’une personne se contamine en prenant un objet touché auparavant par quelqu’un qui a éternué dans sa main. Mais si cette personne se lave bien les mains avant de se toucher le visage, elle peut stopper la chaîne de contamination. Les virus ne peuvent subsister très longtemps sur des surfaces inertes. Ils ont besoin d’un hôte vivant.

Le problème qui se pose si l’on se contente du confinement pour combattre le Covid-19 est sa durée variable d’incubation. Une personne peut porter le virus jusqu’à 14 jours avant de tomber malade. Durant cette période, elle pourra propager le virus sans même le savoir. C’est pour cette raison que les mesures globales visent autant à limiter ou ralentir la propagation du virus qu’à développer les possibilités de traitement.

Progrès dans le traitement

Il n’y a actuellement que des soins « de soutien ». Ils incluent un apport en oxygène, des médicaments contre la fièvre, une ventilation pulmonaire, des injections et une nutrition adaptée. Il n’existe aucun remède direct et les patients doivent vaincre le virus par eux-mêmes. Les chercheurs ont décodé le patrimoine génétique du virus tandis que des traitements et des vaccins sont en cours de développement.

Une menace potentielle contre la civilisation

La menace du Covid-19 sur l’économie mondiale et les tensions qu’il a entraînées dans les relations politiques ont fait des dégâts. Les mesures de confinement ont séparé des familles, perturbé le commerce ainsi que de multiples activités sociales dont les mariages et les enterrements. Les bourses mondiales se sont écroulées et dans le monde entier les gouvernements ont recommandé de ne plus se serrer la main ni de s’embrasser.

Extrait du livre de Peter Moore, « Le petit livre des grandes épidémies, Tout ce que vous devez savoir pour vous protéger », publié aux éditions Belin

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