Réforme des retraites : Bruno Retailleau somme Macron de tenir bon<!-- --> | Atlantico.fr
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Bruno Retailleau a exhorté le président de la République à ne pas capituler sur la réforme des retraites.
Bruno Retailleau a exhorté le président de la République à ne pas capituler sur la réforme des retraites.
©LUDOVIC MARIN / AFP

On aura tout vu

Ce faisant, lui ne prend aucun risque.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Pendant son périple africain, le président de la République a eu une phrase sibylline : « tout n’est pas suspendu aux retraites ». Macron est le prince de l’équivoque.

On pouvait comprendre à ses propos qu’il était prêt à abandonner une réforme rejetée par l’écrasante majorité des Français. C’est ce qu’a compris Bruno Retailleau, le patron des sénateurs de droite. Et il a sonné le tocsin. S’adressant à Macron, il l’a exhorté à ne pas capituler sur les retraites car sinon, a-t-il dit, son quinquennat sera foutu.

Bruno Retailleau, qui s’en félicite, considère que la réforme des retraites est une « réforme de droite ». Olivier Dussopt, qui n’est pas à une ânerie près, a au contraire qualifié cette réforme de « réforme de gauche ». Ce qui a déclenché un énorme éclat de rire sur les bancs de la NUPES.

On les laissera s’expliquer tous les deux. Quant à Retailleau, nous ne sommes pas inquiets pour lui. Confortablement installé dans sa résidence douillette du Sénat, Retailleau s’offre le luxe de sermonner Macron.

Ainsi, il a simplement envoyé le président de la République en campagne avec des « va-y » et des « fonce ».

Ça ne l’engage à rien et ça ne le met pas en péril. En effet, ce n’est pas demain la veille que des hordes de grévistes vont envahir le palais du Luxembourg. Et il y en a un qui rigole doucement : c’est Philippe Martinez.

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