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Open data : avec DBpedia, la langue française part à l'assaut du web des données
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Aurélie Filipetti, ministre de la Culture et de la Communication a récemment lancé le projet DBpedia en français, qui constitue un progrès majeur pour toujours plus d'accessibilité aux données culturelles. Jusqu'à présent la plate-forme ne concernait que les pages en anglais.

Antoine Chéron

Antoine Chéron

Antoine Chéron est avocat spécialisé en propriété intellectuelle et NTIC, fondateur du cabinet ACBM.

Son site : www.acbm-avocats.com

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DBpedia est un dispositif d’extraction de données culturelles à partir de l’encyclopédie Wikipedia.

Ce projet peut, de manière plus générale, être englobé dans l’ambition du gouvernement de développer le principe de l’Open data, c’est-à-dire de l’ouverture des données publiques et ce, depuis le gouvernement Sarkozy.

La récente mise à disposition par la RATP de certaines de ses données sur le portail interministériel « data.gouv.fr », publiées sous la licence libre Etalab en est à ce titre un exemple.

A ce titre, le décret du 21 février 2011portant création d'une mission « Etalab » chargée de la création d'un portail unique interministériel des données publiques précise que ce portail est destiné à rassembler et à mettre à disposition librement l'ensemble des informations publiques de l'Etat, de ses établissements publics administratifs et, si elles le souhaitent, des collectivités territoriales et des personnes de droit public ou de droit privé chargées d'une mission de service public.

Selon la ministre de la Culture, ce projet DBpedia est une étape majeure pour la politique culturelle et de communication en mettant notamment en valeur la langue française au cœur du web de données.

Ainsi, extraire les données culturelles à partir des ressources en libre accès de Wikipedia en français (environ 1,3 million d’entrées), permettrait d’offrir aux établissements culturels tels que les musées ou bibliothèques, les moyens de partager leur ressource en ligne et de les rendre disponibles notamment aux étudiants et aux chercheurs.

De plus, en optimisant le traitement des données, la recherche d’une information serait facilitée en multipliant les possibilités de recherches (chronologique, thématique…).

Par ailleurs, DBpedia en France sera réalisé par la plate-forme Sémanticpédia, issu d’un partenariat entre le Ministère de la Culture et de la Communication, Michel Cosnard, président de l’INRIA et Rémi Mathis, président de Wikimédia France. Cette plate-forme aura pour but de réaliser des programmes de recherche et développement appliqués à des corpus ou des projets collaboratifs culturels, utilisant des données extraites de Wikipedia.

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