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Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 février 2024.
Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 février 2024.
©MOHAMMED ABED / AFP

Gaza

Et pourtant, il tourne en boucle.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Un génocide, c’est l’extermination d’un peuple qui n’est pas en guerre et qui n’a rien fait. 

Dans l’histoire contemporaine, on connaît trois génocides. Le massacre des Arméniens  sans défense par lesTurcs. L’extermination des Tutsis par les Hutus au Rwanda. Et le plus affreux de tous : l’extermination de millions de Juifs innocents par les nazis.

A Gaza, il y a la guerre entre le Hamas et Tsahal. La guerre est cruelle et elle a fait hélas de nombreuses victimes civiles, quels que soient les efforts des Israéliens pour les épargner.

Le Hamas et les dirigeants palestiniens parlent alors de genocide. C’est faux. S’ils utilisent le mot génocide, c’est pour faire référence à la Shoah. 

Ce terme est repris en Europe et aux Etats-Unis par les islamo-gauchistes qui le crient avec des appels à la vengeance. La guerre à Gaza est suffisamment cruelle et terrible pour se passer de mensonges.

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