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Mohamed Merah: le tweet infâme d’Arié Alimi
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Crachats…

Il faut le lire pour savoir jusqu’à où peut descendre la bassesse humaine.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le 19 mars 2012 Mohamed Merah assassina des enfants juifs devant l’école Ozar Hatorah de Toulouse. Une balle dans la tête pour des petits Juifs coupables d’être juifs. 

Le 19 mars 2021, Arié Alimi posta le tweet suivant : « les écoles juives intègrent-elles des musulmans ? ».  Une date choisie, des mots choisis. Les écoles juives sont certainement coupables d’être juives. 

Puis après avoir laissé son tweet le temps qu’il soit vu des milliers de fois, Arié Halimi l’a effacé. Il était bon de piétiner la mémoire des malheureux gamins juifs de Toulouse. Mais pas trop longtemps quand même. Je crache, ensuite je cache mon crachat : c’est un classique de Twitter. 

Arié Alimi n’est pas un inconnu. C’est un avocat engagé qui choisit ses causes. Il plaide pour des militants de La France Insoumise, pour les « jeunes » victimes de supposées violences policières, pour des rappeurs qui affectionnent le style racaille. 

Arié Alimi est de la même origine que les petits assassinés de Toulouse. Il a été scolarisé dans l’école Ozar Hatorah de Sarcelles. Le même nom que celle de Toulouse… 

Par attachement « à la tradition familiale » il continue (selon Wikipedia) à manger cacher. Arié Alimi a la haine. Il ne hait pas les tueurs islamistes, il ne hait pas Mohamed Merah. Il hait les siens, le peuple dont il est issu. 

Chez certains Juifs, heureusement peu nombreux, la haine de soi est une donnée qui les a accompagnés pendant toute leur vie. Il y eut à Vienne au début du siècle dernier un maire antisémite : il était d’origine juive. Il voulait – et a réussi – à s’attirer les bonnes grâces des antisémites viennois. 

Plus près de nous on se souvient des deux collégiennes enfoulardées de Creil. Elles s’appelaient Lévy et elles étaient pour cette raison houspillées par leurs camarades musulmanes. Elles se sont donc converties à l’islam. 

Arié Alimi n’a pas cette excuse. Il se comporte comme s’il haïssait les Juifs pour être en phase avec sa clientèle. Il n’est pas haïssable pour autant. Juste méprisable

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