
Mais pourquoi Paris est-elle l’une des métropoles où la mortalité est la plus forte pendant les canicules ?
Une étude publiée dans Nature Communications alerte sur l’aggravation future de la mortalité liée à la chaleur, notamment dans les villes vieillissantes comme Paris. La capitale française cumule les vulnérabilités : une population âgée isolée, un parc immobilier ancien mal isolé, une absence de climatisation dans les logements, et des îlots de chaleur urbains peu maîtrisés. Contrairement à d'autres mégapoles comme New York ou São Paulo, la densité du bâti haussmannien et le manque d’espaces verts aggravent l’exposition aux températures extrêmes. Si des solutions existent (végétalisation, accès à des lieux rafraîchis, rénovation énergétique ciblée), elles tardent à s’imposer. Et la facture humaine, elle, ne cesse de grimper.