« Le Qatar est un chef de file en matière de droit du travail »<!-- --> | Atlantico.fr
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Eva Kaili.
Eva Kaili.
© ISOPIX/SIPA

Qui a bien pu dire ça ?

On vous donne la réponse : une vice-présidente du Parlement européen !

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Entre le Qatar, Bruxelles et Strasbourg il y a un pipeline. Ce n’est pas le pétrole qui coule dedans mais de l’argent. Et de l’argent, le Qatar en a beaucoup.

C’est ainsi qu’il a largement arrosé les instances européennes. La police belge a ouvert une enquête et interpellé plusieurs suspects qu’elle accuse de corruption.  

Parmi eux, Eva Kaili, députée socialiste grecque et vice-présidente du Parlement. Peu avant le Mundial, elle s’était rendue au Qatar pour y rencontrer le ministre qatari du Travail.

Et à cette occasion, elle a eu cette phrase mémorable : « le Qatar est chef de file en matière de droit du travail ». Elle n’a pas vu les esclaves bengalis, pakistanais, indiens qui pour un salaire de misère ont construit les stades climatisés. Et pour l’aider à ne plus voir, le Qatar n’a pas lésiné sur la dépense.

D’importantes sommes d’argent ont été versées. Chez les suspects, la police belge a retrouvé 600.000 euros en liquide et des cadeaux somptueux. Parmi les suspects, outre Eva Kaili, son compagnon et le dirigeant d’une confédération syndicale internationale. Ils sont de gauche et socialistes. L’émir du Qatar est-il de gauche ? 

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