« La visite de Nancy Pelosi à Taïwan est une provocation » !<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Nancy Pelosi a effectué une visite à Taïwan, suscitant la colère des autorités chinoises.
Nancy Pelosi a effectué une visite à Taïwan, suscitant la colère des autorités chinoises.
©CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Outrances

C’est de Mélenchon…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Le chef de La France insoumise a beaucoup d’affection pour Pékin. Il en a fourni la preuve en déclarant que le séjour dans l’île de la présidente démocrate de la Chambre des représentants était une provocation. Il en a été remercié par l’ambassade de Chine qui l’a chaleureusement félicité. Mélenchon sait choisir ses amis ! Et l’anti-américanisme est pour lui une marque de fabrique.

Sur Atlantico, et hélas, on a pu lire les mêmes mots. La visite de Nancy Pelosi y est qualifiée, dans un article, de « dernière provocation américaine ». Elle n’aurait donc pas dû y aller ? Et qui aurait pu l’en empêcher ? Joe Biden ? Les menaces de la Chine qui a envoyé ses avions dans l’espace aérien taïwanais ?

Le même article reproche aux Etats-Unis d’armer les Ukrainiens ? Une autre provocation ? Fallait-il laisser Poutine s’emparer de Kiev pour y installer Viktor Ianoukovitch, le satrape déchu et pro-russe ?

L’Amérique a beaucoup de défauts. Le principal étant qu’elle est la première puissance mondiale. Mais tout n’est pas permis contre elle. 

À Lire Aussi

Il faut ce qu’il faut : le chef d'Al-Qaïda tué par un drone américain en plein centre de Kaboul

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !