En guise de requiem
La gauche est morte, vive la gauche ?
Elle est en tout cas en soins palliatifs.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Du temps de la monarchie, quand un souverain décédait, on criait « Le roi est mort, vive le roi ! » Ce « vive le roi », c’était pour saluer son successeur.
Impossible d’utiliser cette parabole concernant la gauche. Elle se meurt, est morte et n’a pas de successeur. C’est dommage. Car elle a derrière elle une longue histoire de luttes qui ont façonné le visage de la France. Gavroche, les insurgés de 1848, la Commune de Paris, le Front populaire, la Résistance. Avec un Parti communiste digne de ce nom. Elle a fait des erreurs, des fautes quand pendant de brèves périodes elle fut au pouvoir. Quelle qu’elle ait été, avec ses égarements et ses imperfections, elle représentait l’espoir pour une partie du peuple français : l’homme ne vit pas que de pain et aimerait rêver aux lendemains qui chantent...
La gauche a commencé à mourir dans les années 80 quand de populaire, elle est devenue sociétale avec SOS Racisme. Puis plus tard, elle s’est entichée du mariage pour tous. Le peuple a alors compris qu’à sa cause, la gauche lui préférait celle des homosexuels.
Aujourd’hui, le visage de la gauche, c’est celui grimaçant et haineux de Mélenchon : une caricature démagogique. Celui du rappeur Médine. Celui des racailles islamisées de banlieue. Le peuple a compris qu’on le délaissait. Et il est allé voir ailleurs. C’est ainsi que le Rassemblement national est devenu le premier parti ouvrier de France...
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