Ils y vont avec leurs gros sabots
L’ONU veut que la France mette en œuvre des statistiques ethniques. Chiche ?
L’enfer est pavé des meilleures intentions…
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU est un sous-machin du machin. Sa composition montre que nombre de ses membres ne respectent pas les droits de l’homme. Et que les mêmes piétinent allègrement les droits de la femme.
Ce qui ne les empêche pas de faire de sympathiques et bien-pensantes recommandations. Ainsi ce sous-machin a demandé aux États membres des Nations Unies, et donc à la France, d’instaurer chez eux des statistiques ethniques.
Il s’agit dans leur esprit de combattre le « racisme systémique » qui régnerait chez nous. On comprend assez bien leurs intentions. Avec des statistiques ethniques nous auront enfin une vision précise des minorités discriminées (ou favorisées).
On saura combien de Noirs siègent dans les conseils d’administrations des entreprises du CAC 40. Combien d’Arabes occupent des postes de responsabilités dans l’édition. On découvrira aussi que les Juifs sont scandaleusement sur-représentés dans les médias. Et on verra combien d’Asiatiques trustent scandaleusement les premières places dans les concours universitaires.
Mais, il y a un mais. Avec les statistiques ethniques on apprendra très exactement qui peuple nos prisons. De quelle origine sont les salariés de l’industrie du shit en banlieue. Et à quelle ethnie appartiennent ceux qui gonflent les chiffrent dé la délinquance en France. Mais peut-être ce n’est pas ce que voulait le Conseil des droits de l’homme de l’ONU…
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