Des nouvelles de la Duchère
L’assassin présumé du vieux Juif dit « avoir obéi à une voix »
Et cette voix réclamait une obéissance absolue.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
On connaît maintenant l’identité du malheureux assassiné : René Hadjadj, 89 ans. On connaît également celle du suspect, Rachid Kheniche. Un voisin sans histoires selon la terminologie habituelle.
Pour expliquer son geste, il a dit aux enquêteurs qu’il avait « obéi à une voix ». Tout comme l’assassin de Sarah Halimi. Des voix, on en entend de toutes sortes. Parfois c’est « papa j'ai soif ». D’autres fois : « chéri je t’aime ». Mais les voix entendues par Rachid Kheniche et l’assassin de Sarah Halimi disent autres chose « tuez les Juifs qui sont des singes et des porcs ».
La police a toutefois jugé, dans un premier temps, d’exclure toute motivation antisémite dans le geste de Rachid Kheniche. Il a cependant envoyé de nombreux tweets antisémites à l’avocat Gilles-William Goldnadel. Mais ce dernier était trop loin et donc hors d’atteinte. Alors que René Hadjadj était là, tout près, à portée de la main…
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