Intelligentsia de gauche : 70 ans d’arrogants mensonges…<!-- --> | Atlantico.fr
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Jacques Julliard, le 24 janvier 2004, à Paris.
Jacques Julliard, le 24 janvier 2004, à Paris.
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Il fallait l’écrire !

Et c’est un authentique intellectuel de gauche qui le dit.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Jacques Julliard a été pendant longtemps une des plumes les plus brillantes et les plus acérées du Nouvel Obs puis de L’Obs. Il était un des penseurs de ce que l’on appelait la « deuxième gauche », rocardienne et honnête.

Puis quand son journal est devenu un catéchisme de bondieuseries bien pensantes et sirupeuses, il est parti pour Marianne. C’est là qu’il a dressé le catalogue de trois quart de siècle de contrevérités et d’aveuglements.

Pendant des décennies l’intelligentsia de gauche régna en maître sur la pensée française. Et elle intimidait ceux qui ne pensaient pas comme elle. On connait sa devise : « mieux vaut se tromper avec Sartre qu’avoir raison avec Aron. » Le mensonge érigé en obligation.

Julliard cite les noms de ceux qui se sont mis au service de cette imposture. Sartre, Simone de Beauvoir, Barthes, Deleuze, Foucault, André Glucksmann, Bernard-Henri Lévy. Ces deux derniers – reconnaissons-leur ce mérite - ouvrirent quand même les yeux quand vint Soljenitsyne.

Tous dans un premier temps regardaient vers l’Est. C’est de là-bas que venait la lumière. Certes ils minaudaient un peu en concédant l’existence de quelques ombres. Mais pour eux, le bilan de l’Union Soviétique restait globalement positif tant était grand leur haine de l’Amérique.

Comme il fallait épater et choquer le bourgeois, ils furent nombreux à signer une pétition en faveur de la pédophilie. Les années passèrent et Staline n’étant plus là, ils projetèrent leur passion amoureuse sur Mao Tsé-toung, un sanglant satrape. Certains d’entre eux allèrent jusqu’à Pol Pot.

Quand Saïgon tomba en 1975, ils ne voulurent pas voir que les chars nord-vietnamiens qui avaient pris la ville étaient les mêmes que ceux qui avaient écrasé le Printemps de Prague en 1968. Ils vivaient le bonheur d’assister à la défaite américaine.

Par détestation d’Israël, considéré comme une création occidentale, ils applaudirent aux plus abominables attentats terroristes palestiniens. Grand fut leur amour pour Castro qui défiait l’Amérique. Ils fermèrent les yeux sur les méthodes staliniennes du numéro un cubain.

Ainsi pendant soixante-dix ans, ils mentirent et dominèrent. Ils ont disparu. Mais ils ont fait des petits dans l’édition, les médias et les universités. Ces derniers ont un point commun avec leurs ancêtres : la haine de l’Occident.

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