Il refusait d’utiliser le pronom « iel » : 107 jours en prison<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
L’enseignant récalcitrant a refusé : « On ne me fera pas dire qu’un garçon est une fille, ou une fille un garçon. »
L’enseignant récalcitrant a refusé : « On ne me fera pas dire qu’un garçon est une fille, ou une fille un garçon. »
© AFP / Paul Faith

L’Irlande gangrénée par le wokisme

Cet infâme réactionnaire a une préférence pour le « il » et le « elle ».

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Dans la classe du professeur Burke, il y avait un (une ?) élève transgenre. La direction de son établissement lui a intimé l'ordre de le (la ?) désigner par le pronom « iel ».

L’enseignant récalcitrant a refusé : « On ne me fera pas dire qu’un garçon est une fille, ou une fille un garçon. » Le professeur est un chrétien évangéliste. Et il a rétorqué que ses convictions religieuses, protégées par la Constitution irlandaise, l’empêchaient de dire « iel ».

La direction de l’école ne s’est pas avouée vaincue. Elle lui a interdit de se représenter dans l’établissement. Le professeur, têtu et tenace, a refusé d’obtempérer.

Alors, l’école a porté plainte contre lui. Et un tribunal a donné raison à l’école. L’enseignant, pas découragé et armé de sa foi, ne s’est pas plié à cette injonction. Il s’est de nouveau présenté à la porte de l’école.

Alors le tribunal l’a condamné pour « outrage à la cour ». Le voilà libéré après avoir passé 107 jours derrière les barreaux. Les wokistes ont gagné.

Mais maintenant, ils leur restent à s’attaquer à un nommé Jésus. Ils vont l’enrôler sous leur bannière en affirmant que le Christ était non binaire.

Déjà, on ne lui connaissait pas d’épouse. Ce qui est un signe très favorable. Ensuite, tous ses douze copains étaient des hommes sans exception. Ce qui ouvre de passionnantes perspectives...

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !