Scène de vie ordinaire en France
Il a sorti son couteau, son Coran et son tapis de prière…
Mais, nous dit-on, il n’était pas radicalisé !
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Les faits se sont déroulés à Château-Thierry. Un jeune homme âgé de 19 ans a blessé sa mère et son jeune frère à coups de couteau. Puis il s’est attaqué à des passants. Puis quelques instants après, il s’est arrêté.
De son sac à dos, il a sorti un Coran et un tapis de prière. Et il s’est mis à prier. Les policiers qui n’ont pas respecté ce moment sacré de dévotion ont tiré, se sentant menacés. Le jeune homme a été blessé à l’aine et interpellé.
Le procureur de Château-Thierry a, dans une déclaration mémorable, fait savoir que « rien n’indiquait que cet individu était radicalisé ». Un couteau, un Coran, un tapis de prière, c’est rien ? D’ailleurs, nous en avons tous, n’est-ce pas ?, dans notre sac à dos…
Selon toute vraisemblance, l’individu, radicalisé à coup sûr, devait être un déséquilibré sinon on ne comprendrait pas pourquoi il s’est attaqué à sa mère et à son frère. Il y a toutes sortes de déséquilibrés en France. Les psychiatres ont diagnostiqué parmi eux une catégorie particulière : ceux qui souffrent d’une paranoïa islamiste.
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