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Grève des profs de prépas : comment lutter contre les inégalités sans niveler vers le bas ?
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Pente glissante

Ils dénoncent un projet du ministère de l'Education nationale qui prévoit une hausse de leurs heures de cours et une baisse de leur salaire au profit d'enseignants de ZEP.

Atlantico : De quoi témoigne cette logique ? Que dit-elle de notre vision de l'éducation et de l'égalité devant celle-ci ?

Jean-Louis Auduc :Tout système éducatif doit marcher sur ses deux jambes : développer des formations  d’excellence et ne laisser personne au bord du chemin. Or, depuis trop longtemps notre système éducatif ne marche que sur une jambe. Les inégalités devant la réussite scolaire ont toujours été au cœur de notre système éducatif. Il suffit de voir le taux d’illettrisme des 45-65 ans, trois à quatre fois supérieur à celui des 18-24 ans ou le fait qu’à la fin des années 1970, plus de 40% d’une classe d’âge sortait sans qualification de l’école. Cette situation était masquée par le fait que nombre d’emplois du secteur primaire (agriculture, mines, textile) ne nécessitait aucune qualification. Aujourd’hui, avec la mondialisation, le roi est nu et l’échec scolaire et les inégalités éclatent au grand jour.

Opposer les « prépas » et les établissements accueillant des publics difficiles n’est pas judicieux. Il ne faut donc pas casser ce qui fonctionne bien même pour 0,7% des élèves scolarisés (100 000 élèves en prépas) mais se questionner sur ce qu’il faut faire pour éviter que soient en échec, en situation de « décrochage », près d’un tiers des jeunes garçons et un peu moins de 10% des jeunes filles.

Pierre Duriot : Cela relève surtout d’une logique à la fois financière et d’opposition des collèges de professeurs. Déshabiller les uns pour habiller les autres témoigne plus de l’artifice comptable que d’une vision égalitaire. Bien sûr, les professeurs des classes préparatoires apparaissent comme des nantis, mais ils sont payés moins que leurs collègues équivalents des autres grands pays industrialisés d’Europe ou des Etats-Unis. Si l’on suit ce genre de logique absurde, on peut parfaitement trouver 25 millions d’euros en rognant sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale ou du Sénat ! Là n’est ni le problème, ni la solution. Qui accepterait aujourd’hui de travailler plus pour gagner pareil, voire moins ?

Quels sont les dangers qu'implique de mettre ainsi artificiellement en opposition les professeurs de différents "secteurs" ? La France est-elle victime d'une confusion entre égalité et égalitarisme ?

Pierre Duriot :Notre système à ceci de particulier qu’il est « égalitariste » à la base, en primaire et maternelle, mâtiné d’une idéologie gauchisante, multiculturelle, maçonnique, sacralisant l’enfant et ses parents électeurs. Il prête facilement le flanc à des considérations communautaristes, dont les parents aisés se détournent fréquemment en inscrivant leurs enfants dans des écoles privées. Ces dernières, des études comparatives l’ont montré, tirent leur avantage, non pas de la qualité des professeurs qui suivent la même filière que ceux de l’enseignement public, mais surtout du niveau social moyen plus élevé de leurs élèves. Les enquêtes montrent également que plus on s’élève dans la hiérarchie sociale moins on risque l’échec scolaire pour ses enfants.

Mais le système éducatif est élitiste après l’école primaire et le devient de plus en plus à mesure que l’on s’élève dans les années. Dans les sphères supérieures, l’idéologie change et produit majoritairement des diplômés acquis à la cause du libéralisme économique. Les témoignages d’élèves très doués relatant des paroles de professeurs de grandes écoles, du genre : « L’an prochain, il n’en restera de vous qu’un sur deux », afin de mettre la pression sur les élèves dès la rentrée, sont très fréquents. Il y a une forme de schizophrénie, une confusion entre égalité des chances et égalitarisme, dans la mesure où s’il est possible de donner sa chance à tous, il faut être réaliste quant à amener tout le monde jusqu’aux classes d’élites : ce n’est pas possible. Le mépris qui a prévalu pendant des années des filières techniques et technologiques, de l’apprentissage et de certaines disciplines, doit cesser. L’objectif d’une école égalitaire est de tirer parti au mieux du potentiel de chacun, pas de donner un bac dévalorisé, sous couvert d’égalité, à une tranche toujours plus importante de la population à des fins électoralistes et moyennant un gaspillage éhonté des ressources « cérébrales » et « manuelles » de notre pays.

Jean-Louis Auduc : Je crois que les deux principaux problèmes de notre système éducatif sont les suivants :

1) On ne conçoit en France qu’on est en réussite que si d’autres sont en échec ! La valeur d’un diplôme se vérifie par rapport au nombre de ceux qui y échouent… L’enquête PISA montre que les pays les plus performants ne raisonnent pas ainsi. C’est une antienne permanente dans l’école française. Ainsi, en 1902, alors qu’il y avait 2% d’une classe d’âge en lycée, les académiciens français s’alarmaient : « Conçu pour une élite, l’enseignement secondaire est donc inadapté à cette masse qui nous vient précisément de milieux sociaux, de familles dans lesquelles on n’a jamais possédé ou jamais ouvert un livre, en dehors de quelques ouvrages d’actualité. » et le 16 mai 1947, il y a 66 ans alors que 3% d’une classe d’âge réussissait le baccalauréat, on pouvait lire dans le journal Le Monde :« Tout serait simple si le bachot remplissait encore sa fonction. Mais, submergé sous le nombre des candidats qui s’est accru prodigieusement, le baccalauréat a vu son niveau baisser d’une façon constante, au point qu’il ne suffit pas actuellement à qualifier pour l’enseignement supérieur. » !

2) Un mépris incommensurable des « décideurs » pour l’enseignement technique et professionnel. Songeons que chaque année en juin le « monde médiatique » ne parle que du baccalauréat général et ignore superbement les baccalauréats professionnels et technologiques qui pourtant concernent la majorité des lycéens... Comment motiver ainsi ces jeunes ?!

S'il est évident que l’État doit fournir aux enfants de la République, quels que soient leur naissance et leur lieu de vie, une éducation de qualité, cela veut-il dire pour autant qu'il faut pénaliser ceux qui ont la possibilité d'accéder aux plus hauts niveaux de l'éducation ?

Pierre Duriot : Mais l’État ne fournit pas actuellement une éducation de qualité ! Les disparités de territoires et de moyens sont déjà très visibles. État des locaux, dotations communales, départementales et régionales en matériels, présence ou non de personnels d’aides spécialisées, effectifs des classes, présences de professeurs expérimentés… Toutes ces disparités sont parfaitement visibles et depuis longtemps. On ne pénalise pas particulièrement ceux qui ont les moyens d’accéder aux plus hauts niveaux de l’éducation, on ne sait juste pas les repérer et les gérer comme tels, dès le plus jeune âge. La récente étude PISA montre que les élèves en difficulté sont de plus en plus nombreux. On peut aussi en chercher la cause dans la désagrégation globale des schémas sociaux anciens auxquels l’école peine à réagir. Mais également, d’autres études révèlent que les élèves doués sont souvent en état d’échec scolaire : un paradoxe ! Il faut en tirer la conclusion que l’enseignement est fabriqué pour un élève « médian supérieur », qui doit rentrer dans un « moule » et que l’on ne sait pas gérer les extrêmes, vers le bas comme vers le haut, je le répète, nous gaspillons nos potentialités.

Jean-Louis Auduc : C’est en permettant à tous de mieux réussir que la France parviendra à accroître son élite et à la renouveler. Il ne faut donc pénaliser ni les uns ni les autres…

Les résultats récents de l'étude PISA révèle que la France ne parvient pas à combler les inégalités face à l'éducation et ce malgré des politiques importantes de soutien aux ZEP. Faut-il repenser totalement notre système éducatif ?

Jean-Louis Auduc :La France doit repenser d’abord la formation de ses enseignants. Une très bonne connaissance disciplinaire doit s’accompagner d’une formation au diagnostic des difficultés des élèves. Les enseignants souvent savent évaluer. Ils n’ont pas été formés à diagnostiquer les causes des erreurs, des difficultés de l’élève pour lui fournir les remèdes nécessaires.

C’est un véritable enjeu pour notre école, notamment pour les élèves « moyens » que la France, faute de diagnostic pertinent réalisé dans les classes, ne sait pas traiter et qui vont s’enfoncer dans les difficultés. Supprimer les notes, serait une imbécillité, que d’ailleurs ne pratique aucun pays, mais on pourrait demander que pour les élèves entre 8 et 12, il y ait, en quelque sorte, une ordonnance suite au diagnostic effectué pour pouvoir rejoindre les élèves en réussite. Trop souvent, nous laissons ces élèves « gérer la moyenne » et faute de remèdes, ils s’effondrent souvent.

Pierre Duriot : Il faut tout repenser ! « Mettre l’enfant en situation de réussite », parole d’évangile d’expérimentateurs idéologues, est une hérésie… Il faut lui apprendre à cet enfant, à mettre le doigt sur ses erreurs, lui apprendre à les surmonter et à les gérer avec l’aide de l’adulte, de manière à ce que l’intellect travaille réellement et que la réussite résulte d’un effort et ne soit pas un dû. La « réussite » érigée en dogme favorise la fainéantise, le pifomètre et la satisfaction permanente de l’égo. Il faut également rendre moins abstraits nos enseignements, par de l’expérimentation, de la manipulation, du lien au réel, faute de quoi, seuls les enfants capables de symbolisation et d’abstraction s’en sortent. Et puis, former, former, former… avec du personnel compétent et des moyens, utiliser le tutorat de professeurs expérimentés, placer les jeunes enseignants en stage, comme le sont les jeunes infirmières et ne pas les balancer au feu, devant des publics difficiles, quand ce n’est pas en plus avec la situation précaire de vague « vacataire Kleenex ». Enseigner est un métier difficile qui nécessite plus un profil de personnalité et une bonne formation qu’un bac+5 ou +7. Restaurer l’autorité : ce grand mot à la mode est une incantation. On ne peut pas enseigner, en tant qu’adulte, à un enfant qui ne perçoit pas l’adulte comme une « autorité » ayant quelque chose à lui transmettre. Pour cela, il faut aussi restaurer l’autorité des parents, tant on ne peut imaginer qu’un enfant puisse avoir des prérogatives outrancières à la maison et s’adapter à un cadre scolaire strict. Ce paramètre incontournable se joue très tôt. Notre société doit ainsi tout entière, « désacraliser » l’enfant, le remettre à sa place d’enfant, ne plus en faire un être en tant que tel, mais le ramener à son vrai statut « d’être en construction ». C’est un travail à mener auprès des parents et à l’école maternelle. Cela passe aussi par plus de « distance », de « respect » mutuel. Pratiquement, on peut aller chercher du côté de quelques recettes bien connues : le vouvoiement, le langage châtié, la politesse, l’uniforme, la tenue des élèves, comme celle des professeurs… mais c’est réactionnaire paraît-il !

Par quels moyens pourrions-nous imaginer une façon de faire du nivellement par le haut : éviter de pénaliser la progression des meilleurs sans pour autant laisser les moins bons sur le bord de la route ?

Pierre Duriot : On touche avec cette question à la sociologie, tant l’école n’est pas déconnectée du reste de la société. Notre modèle occidental est dans un grand écart permanent entre le consumérisme, la compétition et le divertissement de masse d’un côté, la citoyenneté, la culture et le savoir de l’autre. Ces deux bords sont totalement incompatibles et on voudrait que l’élève soit du côté de la culture et de la citoyenneté pendant que l’enfant, la même personne, idéalisée par le consumérisme, se situerait dans l’achat compulsif et le divertissement, synonymes de principe de plaisir. « Progression » et « bord de la route » ne se définissent pas avec les corolaires de « bons » et « moins bons », mais en termes de « conformes » et de « non-conformes », face au modèle proposé à la fois par l’école et la société. Le profil du « bon » est un savant dosage d’intelligence, de conformisme et d’adhésion au modèle proposé, pas seulement une question de talent. Le profil du « moins bon » est certes une question de moyens intellectuels mais aussi une forme d’incapacité à rentrer dans le moule scolaire puis dans les attentes du milieu professionnel. Une société « performante », de nombreuses études le montrent et des essais d’auteurs très brillants l’ont mis en évidence, est une société où la confiance, le vivre ensemble et la mise en valeur des talents sont des paramètres incontournables. Le même jour que les résultats PISA, est sorti le classement des pays les plus corrompus, où la France ne fait pas non plus bonne figure. Et il y a un lien entre les deux, puisque ce pays « corrompu », cette menace permanente du chômage et du déclassement est le modèle anxiogène que nous proposons à nos enfants. Dans nos sociétés actuelles, la défiance et la compétition règnent à tel point qu’il faille un arsenal en perpétuelle augmentation de « surveillants » que sont policiers, caméras, portiques électroniques… pour tenter de maintenir un semblant « d’ordre social ». L’instance supérieure de l’État, sur-conseille, surprotège, materne et infantilise donc, tout en cassant ses éléments brillants, moteurs de changement, dont la plupart partent à l’étranger. L’un des derniers exemples pourrait être l’économiste alternative française de renom, Esther Duflo, embauchée comme conseillère du président Obama.

A l’heure où l’on parle d’une énergie « durable », c'est-à-dire, gérée, non-gaspillée, non soumise à la compétition, on peut faire le parallèle avec une société elle-aussi « durable », c'est-à-dire capable de se régénérer et d’avancer sans se gaspiller. Une école inscrite dans les schémas actuels peinera en permanence à les surmonter, par contre, une remise à plat des objectifs, des valeurs et des moyens, peut permettre à l’école, sous toutes ses formes, seul moyen dont nous disposons, de parvenir à une société « durable ».

Jean-Louis Auduc : En regardant ce qui se fait dans  les pays performants, on pourrait envisager un certain nombre de dispositifs centrés sur le primaire et le collège où tout se joue :

1) Il serait important d’établir un diagnostic des compétences de l’enfant en fin de maternelle afin de pouvoir dès le début du primaire, comme cela existe dans nombre de systèmes éducatifs, instaurer une pédagogie différenciée dans le cadre de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Une personnalisation des apprentissages, selon le genre, la langue parlée à la maison, les difficultés perçues serait de nature à éviter qu’en France, nous soyons dans le domaine de la compréhension de l’écrit champion des inégalités garçons-filles et que se perpétue la triple fracture française : sexuée, sociale et ethnique.

2) On pourrait expérimenter plutôt que des « ZEP », un dispositif de « classe unique » en primaire, comme il en a existé dans nos écoles rurales, pour les élèves entre 6 et 11 ans des milieux et quartiers défavorisés permettant de s’adapter à leur rythme, de pouvoir l’accélérer ou le ralentir et de pouvoir développer l’aide aux plus jeunes par les plus âgés et de pouvoir consacrer des moments à faire par exemple, du français, du français et encore du français…

3) Le débat ne doit pas être entre redoublement et pas de redoublement. Faire passer tout le monde sans analyse de leurs savoirs et de leurs compétences est un non-sens. Aucun pays ne pratique d’ailleurs ainsi. On pourrait s’inspirer de ce qui se passe dans de nombreux pays performants et que décrit l’étude EURYDICE de 2011 « Le redoublement dans l’enseignement obligatoire en Europe : réglementations et statistiques ». L’élève est proposé au redoublement en juin avec un diagnostic de ses difficultés et de ses manques pour qu’il travaille pendant ses congés et puisse se rattraper dans des épreuves écrites et orales fin août-début septembre : 

« La réglementation dans de nombreux pays européens prévoit néanmoins la possibilité de rattrapage pour l’élève en situation de redoublement. Il s’agit de faire bénéficier l’élève d’une seconde chance d’être évalué et donc d’être admis dans la classe. Les pays qui pratiquent ses dispositifs proposent des devoirs supplémentaires dans les matières où ils ont échoué ou des examens/tests en fin d’année ou juste avant la rentrée des classes.(...) En Finlande, selon les réglementations, les élèves doivent avoir la possibilité de prouver qu’ils ont atteint un niveau acceptable via différentes méthodes adoptées à leurs capacités (examens écrits, discussions avec l’enseignant, etc.) »( page 27 du rapport EURYDICE)« Dans presque tous les pays où le redoublement est pratiqué (sauf en France, à Malte et au Portugal), les élèves n’ayant pas réussi l’année scolaire ont la possibilité de passer des examens de rattrapage ou de recevoir des devoirs supplémentaires afin d’améliorer leur(s) note (s) et ainsi d’éviter le redoublement. « Dans nombre de pays, les élèves en difficulté peuvent avoir l’occasion d’obtenir une promotion conditionnelle dans la classe supérieure (...). Ils doivent s’inscrire pendant les congés scolaires à un programme de rattrapage et de révision établi par l’équipe enseignante et passer avant la rentrée l’évaluation correspondante. Celle-ci est prise en compte pour autoriser l’élève à poursuivre des études (...) »( pages 45 et 46 du rapport ).

4)Il faut en finir avec l’idée qu’un « petit » collège, c’est bien ! Souvent ces établissements sont « prisonniers » de leur environnement. Il vaut mieux les fermer et regrouper plus d’élèves venant de quartiers différents. Il y a à repenser la politique de construction d’établissements scolaires qui souvent « enferment », « assignent à résidence » les jeunes dans leurs quartiers. Un jeune de Seine Saint-Denis me disait hier : « j’ai été scolarisé à l’école primaire en bas de ma tour, au collège au milieu de ma cité, au lycée en bordure de celle-ci, bref j’ai eu un Km2 d’espace d’éducation… ». Si l’on veut élargir l’horizon culturel des jeunes, et ainsi lutter pour leur réussite et contre le communautarisme, il faut en finir avec les établissements-ghettos ! 

5) Il faut cesser de considérer que le temps de classe équivaut au temps de présence dans l’établissement. Le temps de classe ne doit pas être augmenté, mais il faut un temps obligatoire de présence des élèves dans l’établissement équivalent à au moins un tiers en plus du temps de classe, pour des activités de remédiation, d’approfondissement, des activités culturelles, éducatives et sportives, des études dirigées, des rencontres avec les enseignants, etc. Ces principes fonctionnent dans tous les pays performants dans le domaine éducatif. Pourquoi pas en France ?

6) Enfin, le système français se caractérise à tous les niveaux par l’émiettement, le zapping disciplinaire... On fait une heure de français, de maths, de langues vivantes le lundi, puis le mercredi matin, et le vendredI. Cette organisation est ségrégative et inefficace. Il faudrait s’inspirer de certains pays où l’on raisonne par « bain » de matières en y consacrant une demi-journée ou une journée, ce qui permet de la pédagogie différenciée, des travaux divers, des mises en applications… Qui pensera au niveau des rythmes d’apprentissage que, sans cela coûte un centime de plus, il est plus efficace de faire de l’anglais une heure le mardi, une heure le jeudi , une heure le vendredi que de prévoir une demi-journée continue de « bain de langues » par semaine, organisation qui a fait ses preuves ailleurs !

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