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Gaz naturel : Erdogan de plus en plus nerveux pour assurer la consommation énergétique turque
©REUTERS/Umit Bektas

Energie

Erdogan a économiquement besoin du gaz russe pour son approvisionnement énergétique. Sa recherche de solutions alternatives le rend extrêmement nerveux. Notamment vis-à-vis de Chypre.

Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe est le fondateur du cabinet Parménide et président de Triapalio. Il est l'auteur de Faut-il quitter la France ? (Jacob-Duvernet, avril 2012). Son site : www.eric-verhaeghe.fr Il vient de créer un nouveau site : www.lecourrierdesstrateges.fr
 

Diplômé de l'Ena (promotion Copernic) et titulaire d'une maîtrise de philosophie et d'un Dea d'histoire à l'université Paris-I, il est né à Liège en 1968.

 

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Erdogan n'est pas seulement occupé à persécuter des dizaines de milliers de concitoyens accusés d'avoir participé au putsch raté de l'an dernier. Il est aussi parti en quête de gaz naturel. La dépendance énergétique de la Turquie l'oblige en effet à composer avec la Russie. La diversification de ses sources d'approvisionnement est donc un enjeu majeur.

Un rapprochement prochain avec Israël?

Selon le ministre israélien de l'Énergie, une visite de son homologue turc devrait avoir prochainement lieu pour examiner la construction d'un gazoduc entre Israël et la Turquie. Il s'agirait en particulier d'exploiter l'énorme gisement, découvert en juin 2010 au large d'Israël, appelé Léviathan. 

Rappelons qu'Israël a découvert, depuis 2009, des réserves de gaz offshore d'une quantité importante. 

Regain de tensions à Chypre

Parallèlement, Chypre vient d'autoriser de nouvelles prospections au large de ses côtes, après une première découverte d'un champ gazifère en 2011. L'occupation partielle de Chypre par la Turquie a longtemps bloqué la poursuite de la prospection. 

Après l'échec du dernier round de négociations sur la réunification de l'île, le gouvernement chypriote a décidé d'autoriser malgré tout la reprise des tests de forage par Total et ENI au large de ses côtes. 

Cette décision a suscité la colère d'Erdogan, et le gouvernement turc s'est fait menaçant. À suivre. 

Israël a également un projet de gazoduc vers l’Italie, la Grèce et Chypre et s’il se concrétise, ce projet de 6,2 milliards de dollars permettrait aussi à l’Europe de réduire sa dépendance envers le gaz russe.
Le ministre turc des Affaires étrangères a indiqué que son pays prendrait des mesures contre l'exploration de gaz par les autorités chypriotes, sans donner plus de détails.
Lundi, quelques jours après l'échec du dernier round de négociations sur la réunification de l'île méditerranéenne, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait mis en garde les compagnies internationales contre d'éventuels projets gaziers à Chypre

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