Finis la Syrie et l’Irak, bonjour l’Afghanistan pour l’Etat islamique ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Finis la Syrie et l’Irak, bonjour l’Afghanistan pour l’Etat islamique ?
©Reuters

Danger

La présence de Daech en Afghanistan et plus encore sa progression est sous estimée sinon parfois ignorée en Europe, plus particulièrement en France où depuis la fin de présence militaire française en Afghanistan dans le cadre de l’OTAN, ce pays n’attire plus l’attention. Pourtant, en dehors du Moyen-Orient, l’Organisation de l’Etat islamique (Daech) a progressé de façon inquiétante en Afghanistan depuis sa naissance au début de l’année 2015 dans l’est du pays à la frontière pakistanaise.

Karim  Pakzad

Karim Pakzad

Karim Pakzad est chercheur associé à l’Institut de recherches Internationales et Stratégiques (IRIS). Il a été professeur de sciences politiques à Kaboul.

Voir la bio »

La présence de Daech en Afghanistan et plus encore sa progression est sous estimée sinon parfois ignorée en Europe, plus particulièrement en France où depuis la fin de présence militaire française en Afghanistan dans le cadre de l’OTAN, ce pays n’attire plus l’attention. Pourtant, en dehors du Moyen-Orient l’Organisation de l’Etat islamique (Daech) a progréssé  de façon inquiétante en Afghanistan depuis sa naissance au début de l’année 2015 dans l’est du pays à la frontière pakistanaise. Les Américains présents toujours dans le pays avec près de 15 milles hommes et les véritables maître de la situation cahotique du pays  se balancent entre d’un extrême à l’autre. Ils ignorent parfois l’importance de Daech et son danger pour la stabilisation de l’Afghanistan et ces voisins et le sous estiment ou utilisent « la mère des bombes », la bombe la plus  puissante avant la bombe nucléaire ontre leur implantation dans l’est, comme ils l’ont fait en avril 2017.

Cantonné au début dans l’est, puis dans le sud où Daech se trouvait en concurrence avec les Taliban, désormais il s’implante dans nord du pays à la frontière de trois pays d’Asie cCentrale, notamment l’Ouzbekistan qui avanit dans le passé un mouvement jihadiste, allié de’Al Qaeda et qui es’allie aujourd’hui avec Daech. . En rivalité dans le reste du pays les combattants des Talibans et du Daech mèneraient des actions communes, notamment contre la minorité hazra – chiite pour provoquer des tensions à caractere religieux dont il en profiterait.

La proximité avec l’Asie centrale, le renforcement de Daech dans le nord d’Afghanistan inquiète fortement la Russie qui à son tour renfirce une base militaire qu’elle possède depuis la fin de l ‘URSS au Tajikistan, un autre pays d’Asir centrale dont des comnattants originaire de ce pays ont été signalé dans le passé en Syrie. Le plus inquiétant est la percepective  du retour des combattants ouzbeks et tajiks dans le nord d’Afghanistan. Ce qui, selon des information en probenance des autorités locales est déjà le cas. De la même façon, il y a dix jour, Monsieur Baz Mohammad, le sous gouverneur du district de Darzyab dans le nord d’Afghanistan a signalé la présence de quatres Français, deux femmes et deux hommes, ainsi que des comnattants algériens dans les rangs de Daech dans ce district près de la fronti !re avec l’Ouzbekstan.

Si il peut y avoir une coolaboration entre le mouvement des Taliban et Daech dans certains endroits ou le soutien des uns et des uns aux autres comme ce fût entre les Talbans et l’Al-Qaeda, il est cependant peu probable que les deux mouvements soient unis en un seul. Si le plan idéologique il existe une proximité évidente entre les deux organisation islamistes, ils ne poursuivent pas  le même objectif. Les Talbans représentent un mouvement natonaliste et l’ambition des Talibans se limite à l’Afghanistan alors que Daech à ‘instar d’Al-Qaeda est un mouvement universaliste, Daech veut réislamiser d’abord les pays musulmans avant de répandre l’islam dans le reste du monde et ainsi accomplir ce le profète et ses diciples n’ont pas réussit.

Le risque à la frontière orientale entre l’Afghanistan et le Pakistan est éjà une réalité depuis longtemps. En réalité la question du terrorisme et avnt eci la naissance des organisation inkiang fondametalistes et extrèmistes tochent les deux pays depuis 40 ans, depuis l’invasion de l’Unionsoviétique en Afghanistan en décembre 1979 et la réaction islamiste qu’ont organisé l’Amérique de Roland Reagan avec le soutien de l’islamiste le général-dictateur pakistanais Zia ul Haq. Il y a trois ans Daech est né d’abord parmi les militants islamistes pakistanais, ceux des Talibans pakistanais mécontents des négociations de paix entre leur mouvement et le gouvernement et séduit par la victoire fulgurante de Daech à Moussol et sa progression en Irak et en Syrie.

Aujourd’hui avec le retour des combattant de Daech de Syrie, originaire des l’Asie centrle, de Tchétchénie, de  Sinkyank chinois dans leur pays d’origine ou dans le nord d’Afghanistan inquièame de Washington et de Kaboul qi déaprouent l’i itiative russe et chinoise. L’Iran de son côté a aussi  noué des contacts avec les Talbans. Toutes ces initiative vont dans le sens d’empêcher la progression de Darch en Afghanistan.te ces pays, la Russie et la Chine en particulier. C’est la raison pour laquelle ces deux dernières pays ont commencé à parler avec les Taliban afghans au gtande

L’Afghanistan après 16 ans de présence de l’OTAN et des Etats-Unis, présence militaire jusqu’à 150 000 soldats en 2014 etest toujours plus d’un millier de milliards de dollars de dépense uniquement américaine, est confronté à la menace des Taliban, alors que l’intervention américaine fin 2001 apr§s les attentats du 11 septembre était de chasser les Talubans au pouvoir à Kabol. Force est de constater que 16 ans après les Talibans sont plus forts que lorsqu’ils étaient au pouvoir à Kaboul, au point où aujoudhui Washington veuet Kaboul veulenet négocier avec eux, sans résultat. Afghanistan est redevenu, comme au 19e siècle, le carrefour des rivalités des puissances étrangères. Sa position géopolitique entre l’Iran, le Pakistan, l’Asie centrale sous l’influence russe et la Chine, mais sous la perfision américaine qi voit en lui un point géostratégique à l’ouest d’un continent, l’Asie, où se joue l’avenir du monde. Cette position dominante sans partage, quasi coloniale des Etats-Unis en Afghanistan ne convient à aucu des voisins immédiats de l’Afghanistan, à l’exception de l’Inde qui son ifluence en Afghanistan inquiète l’Inde

Pour l’instant la domination américaine et un gouvernement formé par les Etats-Unis est source du conflit à l’intérieur du paus où cette situation est contestée par une partie importante de la classe politique jusqu’au vice-président de la Tépublique, des ministsres et des gouverneurx. Hostilité à l’intérier du pays, l’hostilité des pays voisins plus le terrorisme des Talbans et de Daech ont cré une situation d’instabilité qui pourrait se dégnérée en une nouvelle guerre civile et faire exploser la stabilité dde la région.

La Syrie et l’Iran sont comme un train qui pourrait cacher un autre, à faire oublier l’Afghanistan. Attention danger !

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !