Stupide et affligeant
Et Olivier Faure déclara la guerre à la "tyrannie du mérite"...
Et ainsi, il trahi toutes les traditions de gauche.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le mérite est quelque chose qui s'acquiert à force de travail et d’études. Telle est la clé de la réussite. Elle est à la portée de tous ceux qui font un effort pour l’obtenir.
Un exemple parmi d’autres : celui d’Albert Camus. Lors de son discours à Stockholm où il recevait son prix nobel, il l’a dédié à son maître d’école qui lui avait tout appris alors que lui-même n’était qu’un petit boursier issu d’une famille pauvre.
De cela, Olivier Faure ne veut pas, voire il ne le comprend pas. Il souhaite, dit-il, mettre fin à la "tyrannie du mérite". Dans sa ligne de mire, les établissements scolaires privés qu’il somme d’accepter "la carte scolaire" et les enfants de toutes origines.
Ainsi, les derniers seront les premiers. Ainsi les cancres feront jeu égal avec les meilleurs. Plus de bons et de mauvais. Tous égaux dans la médiocrité.
Quand on regarde le résultat de l’élection à la tête du PS, qui a intronisé Olivier Faure, on comprend bien que le groupuscule socialiste s’est affranchi de la "tyrannie du mérite" !
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