Et Macron tendit un piège (aux oppositions)… qui se referma sur lui !<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron avait lancé un ultimatum aux oppositions leur donnant 48 heures pour s’entendre sur un contrat de gouvernement.
Emmanuel Macron avait lancé un ultimatum aux oppositions leur donnant 48 heures pour s’entendre sur un contrat de gouvernement.
©Christope Petit Tesson / POOL / AFP

Tel est pris qui croyait prendre…

C’est ainsi que Jupiter chuta lourdement de son Olympe.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Il s’était cru malin et fin manœuvrier. Il avait lancé un ultimatum aux oppositions leur donnant 48 heures pour s’entendre sur un contrat de gouvernement.

Ainsi, il voulait rendre ses opposants responsables de la paralysie du Parlement aux yeux des Français. Patatras car n’est pas Machiavel qui veut. Un sondage Odoxa pour Le Figaro est venu doucher ses espoirs : 72% des sondés lui imputent l’échec de sa formation aux élections législatives.

Du côté des Républicains, de la Nupes et du RN, on a savouré avec gourmandise les résultats de ce sondage. Et la réponse à l’ultimatum de Macron a été non. Ils n’allaient quand même pas s’embarquer dans un Titanic en train de sombrer.

Alors Macron a mis une chaloupe à la mer avec Elisabeth Borne à son bord (sera-t-elle encore Première ministre demain ?).  La chef du gouvernement a la tâche complexe et périlleuse de former un nouveau cabinet. Manifestement, les postulants se font désirer. Peut-être ne sont-ils pas pressés de prendre place à bord du Titanic ?

Ce sera donc du cas par cas. Macron se verra contraint de quémander des votes du côté des mélenchonistes, chez Marine Le Pen et chez Les Républicains. Même il est fort à parier qu’Edouard Philippe demandera gros en échange des siens !

Macron avant les législatives était parti à la chasse aux voix. Et comme dit le proverbe, qui va à la chasse perd sa place…

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