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Dorénavant, la gauche c’est Mélenchon : hélas !
©EMMANUEL DUNAND / AFP

Tout passe, tout lasse, tout casse …

Elle a elle-même creusé sa propre tombe.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Dans le roman de Mary Shelley, Frankenstein, un savant prométhéen, crée un être artificiel. Un monstre qui échappe au contrôle de son inventeur. 

Dans le roman, ce monstre n’a pas de nom. Le notre en a un : Jean-Luc Mélenchon. Il a obtenu plus de 20% des suffrages. Plus d’un français sur cinq a donc voté pour lui. 

C’est la gauche qui l’a créé. Pendant des dizaines d’années, elle a, avec persévérance, tissé le linceul qui l’enveloppe aujourd’hui. 

En se détournant du peuple, des pauvres, des petites gens, elle a perdu son âme. De sociale elle est devenue « morale » : le mariage pour tous, le loi sur l’esclavage. Autant de réformes dont ses électeurs ne voyaient pas la nécessité. 

Années après années, ils se sont détournés d’elle. Pourtant la gauche avait au moins un rôle symbolique à jouer. Par sa présence, par son action, par ses avocations, elle contraignait les riches à se soucier un peu des pauvres. Et surtout elle permettait de rêver. Et même si ce rêve n’était qu’une illusion fallacieuse, grâce à elle des millions de gens pouvaient se tenir debout. 

Aujourd’hui il ne reste plus rien d’elle. Les misérables résultats d’Anne Hidalgo, les pathétiques scores de Fabien Russel et de Yannick Jadot. Autant dire un cadavre. Durant longtemps la gauche se regardait dans un miroir qui lui disait : « tu es la plus belle ». Ce miroir a été remplacé par une glace déformante qui lui renvoie le visage grimaçant de Jean-Luc Mélenchon. Un démagogue grossier et vulgaire. Oui, Frankenstein a accouché d’un monstre. 

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