Commission des finances : et la droite (honteuse) fit élire Eric Coquerel !<!-- --> | Atlantico.fr
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Eric Coquerel a été élu à la présidence de la Commission des finances de l'Assemblée nationale.
Eric Coquerel a été élu à la présidence de la Commission des finances de l'Assemblée nationale.
©Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP

Le cul entre deux chaises

Elle pourrait bien en payer les conséquences.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Sur le papier, le candidat RN pouvait être élu président de la Commission des finances. Des tractations dans ce sens avaient lieu pour que les députés républicains lui apportent leurs suffrages.

Une alliance de circonstance dont nous ne négligeons pas la difficulté. Bien des choses séparent Les Républicains du RN. Mais des choses importantes les rapprochent également. Ne serait-ce que les vœux de l’électorat de droite qui préfère tout aux mélenchonistes.  

Et puis à la Commission des finances rien ne s’est fait. Les Républicains ont cru sauver leur âme en refusant de choisir entre la peste (brune)à et le choléra (rouge). 

Ils ont maintenu leur candidat, ce qui assurait automatiquement l’élection d’Eric Coquerel. Ce dernier est un idéologue trotskisant. Son pouvoir en tant que président de la Commission des finances est immense. Il a le droit de se faire communiquer les données fiscales de chaque Français. S’en servira-t-il pour couper des têtes ? On peut imaginer que ce ne seront pas celles des Républicains à qui il doit son élection…

Crise de nerfs garantie chez Les Républicains. Entre Jean-François Copé, macroniste de la dernière heure, et Laurent Wauquiez, tenant d’une droite dure et assumée, ce sera féroce. Les Républicains n’auront ni la peste (brune) ni le choléra (rouge). Seulement le Covid long : celui qui vous laisse sans force et pantelant. 

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