Comment se faire passer pour un pro du vin en 8 leçons<!-- --> | Atlantico.fr
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Les professionnels qui ont appris à développer leur odorat sont capables d'associer des arômes à la senteur du vin.
Les professionnels qui ont appris à développer leur odorat sont capables d'associer des arômes à la senteur du vin.
©Reuters

Style de vie

Alors ce vin, vous le trouvez comment ? Il est toujours gênant de répondre à cette question quand on est un novice. Voici quelques astuces qui vous permettront d'avoir l'air un petit moins bête, voire d'impressionner vos voisins...

Certaines personnes s'angoissent à l'idée de devoir déguster une bouteille de vin. Voici les huit conseils utiles pour bien déguster, et donner l'impression d'être un pro

  • Le choix du verre. Il est prépondérant. Il doit être transparent et incolore pour pouvoir visualiser parfaitement la robe du vin. Puis il doit avoir une forme particulière adaptée aux différents types de vin.
  • Regarder la couleur. Les professionnels prennent plaisir à admirer le vin dans son verre. Ils aiment voir l'éclat des couleurs, sa réaction à la lumière. Les passionnés ont l'habitude de juger la couleur du vin en se plaçant devant un fond blanc. On remarque ainsi si la robe du vin est sombre ou pâle.
  • Faire tourbillonner le vin dans le verre pendant un certain momentFaire pivoter le poignet. La plupart des novices font l'erreur de déplacement de leurs bras tout entier. Il faut s'entraîner pour faire pivoter le poignet lentement tout en gardant le reste du bras immobile. Les tourbillons libèrent les arômes du vin sur le rebord du verre.
  • Humer. Il faut respirer profondément l'odeur du vin dans le verre quitte à en rajouter. Les professionnels qui ont appris à développer leur odorat, sont capables d'associer des arômes à la senteur du vin.
  • Boire avec les lèvres, toujours à petites gorgées attentives.Selon Terroir France, le Guide des Vins de France, chacune d'entre elles révèle, aux réactions de la langue, du palais, de la gorge, une nouvelle finesse, une nouvelle force, une nouvelle nuance de bouquet. Prenons en bouche une petite gorgée de vin, pinçons la lèvre, aspirons un peu d'air à l'aide de la langue...
  • Faire circuler le vin dans les différentes parties de la bouche. Si les pros le font ce n'est pas pour rien. A la base, les différents territoires de la langue sont spécialisés pour reconnaître certaines sensations : le côté sucré est reconnu par la pointe de la langue, l'acidité par les bords latéraux, l'amertume par l'arrière de la langue. En faisant circuler le vin pendant quelques secondes, les connaisseurs laissent à leur cerveau le temps d'analyser les différentes sensations reçues. La première sensation est le goût sucré, la seconde l'acidité et la troisième est l'amertume.
  • Avaler.Cette étape va déterminer la pertinence aromatique, que l’on appelle "la longueur en bouche". Un vin long en bouche est gage de qualité. C’est principalement la longueur en bouche qui va hiérarchiser les vins, des plus petits au plus grands. Reste-t-il une brûlure d'alcool ? Reste-t-il des parfums après le vin (c’est la persistance aromatique) ?
  • Un vin se discute.Quand le verre a quitté les lèvres, et que l'âme du vin continue à glisser soi, on doit honorer le magicien qui l'a fait, la terre qui l'a porté.


Marie Théobald

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