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Beaucoup de voyageurs s'inquiètent du risque de contracter des maladies infectieuses en avion.
Beaucoup de voyageurs s'inquiètent du risque de contracter des maladies infectieuses en avion.
©Reuters

Mal de l'air

Une psychose autour d'un cas de tuberculose contractée au cours d'un vol s'est répandue aux États-Unis. Au-delà des fantasmes, il n'est pas inutile de prendre quelques précautions avant un voyage.

Stéphane Gayet

Stéphane Gayet

Stéphane Gayet est médecin des hôpitaux au CHU (Hôpitaux universitaires) de Strasbourg, chargé d'enseignement à l'Université de Strasbourg et conférencier.

 

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Atlantico : Beaucoup de voyageurs s'inquiètent du risque de contracter des maladies infectieuses, comme la tuberculose, lors d'un voyage en avion: quelle est la réalité du risque infectieux dans l'avion?

Stéphane Gayet : Le compartiment passager (cabine) d'un avion gros-porteur réalise une inévitable promiscuité, un confinement obligé. Dans la file d'attente de l'embarquement et du débarquement, et lors de la lente installation à notre siège, nous sommes les uns sur les autres, très souvent à moins de 50 centimètres l'un de l'autre. Une telle proximité spatiale avec des individus parfaitement inconnus est tout de même insolite. Elle nous est imposée par l'organisation, contrairement à celle des discothèques que nous acceptons délibérément. Ce mélange de personnes est encore plus singulier lors d'un voyage international long-courrier. L'inquiétude au départ – car l'avion fait encore souvent peur – et le soulagement ainsi que l'impatience à l'arrivée, ont tendance à nous faire oublier… le risque infectieux. Et que dire de nos voisins une fois assis ? Les conditions sont excellentes pour la transmission interhumaine d'agents infectieux. Mais nous n'y pensons pas, en général, trop préoccupés que nous sommes par tout le contexte du voyage et du séjour, tant à aller qu'au retour du reste.

Alors, qu'en est-il ?

Les agents infectieux – microorganismes pathogènes – sont transmis d'une personne à l'autre de trois façons principales.

La voie respiratoire est sans doute la première à laquelle nous pensons : il s'agit des microgouttelettes émises à l'occasion de la toux, mais aussi de la parole, par la personne émettrice et dans un rayon d'un mètre à un mètre cinquante. La plupart des maladies infectieuses contagieuses des voies respiratoires sont concernées. Sans détailler tous les microorganismes en cause, il s'agit des rhinites, angines, pharyngites, laryngites, trachéites, trachéobronchites, bronchites, bronchiolites et pneumonies. Pour les angines, on pense au streptocoque A et à sa variante responsable de la scarlatine, au bacille de la diphtérie, au virus de la mononucléose infectieuse ou MNI (mais celui-ci nécessite un contact très proche). Pour les pharyngites… bronchiolites, on pense à la bactérie de la coqueluche, à des virus divers et variés, et donnant des atteintes parfois sévères, dont le virus de la grippe et le virus respiratoire syncytial (VRS). Faut-il préciser que le virus ébola ne se transmet pas par voie aérienne ? Pour les pneumonies, on pense à des bactéries telles que le pneumocoque, les chlamydiae, les mycoplasmes et… sans oublier surtout le bacille de la tuberculose. Mais ce n'est pas tout : le virus de la rougeole (qui atteint aussi l'adulte) et la bactérie de la méningite cérébrospinale (méningocoque), deux maladies infectieuses potentiellement graves et prévalentes dans de nombreux pays chauds, sont également transmis par ces microgouttelettes.

Attention à ne pas confondre deux choses : ici, nous ne parlons pas de la qualité de l'air en cabine, mais d'une transmission directe par voie aérienne de personne à personne. Cela ne concerne pas la qualité de l'air qui est soufflé par les bouches de ventilation : cet air est en principe de bonne qualité microbiologique, car microfiltré (du moins, dans la mesure où le système de traitement d'air est bien entretenu et où les filtres sont dûment changés).

La voie de contact est peut-être moins souvent envisagée, alors qu'elle est en réalité plus redoutable, exception faite de la tuberculose. Lorsque l'on éternue ou que l'on se mouche, les agents infectieux se retrouvent en très grande quantité sur les mains. Lorsque l'on tousse aussi, à condition d'interposer sa main bien sûr. Beaucoup de gestes de la vie courante (manger, fumer, mâcher, bâiller…) permettent le passage des microorganismes depuis les voies respiratoires jusqu'à nos mains qui finissent par les concentrer (surtout si l'on ne se les lave ni ne se les désinfecte pas souvent…). Or, les contacts – directs ou indirects - avec les mains ou les avant-bras des autres personnes ne sont pas rares dans l'avion : on s'échange un journal, un magazine, des documents, on se prête son téléphone, on se donne un chewing-gum, un bonbon, un mouchoir en papier, on se passe le plateau-repas, un gobelet, une tasse, un pain au chocolat… Ces gestes ont l'air anodins, ils font partie de la vie en société, mais ils sont des courroies de transmission des agents pathogènes.

La voie vectorielle est probablement peu soupçonnée. Il arrive que des moustiques prennent l'avion incognito et se retrouvent dans le compartiment passager. Heureusement, le personnel navigant commercial (PNC) les traque et les élimine. Mais s'ils leur échappent et qu'il s'agit d'anophèles infestés par un plasmodium, ils peuvent nous piquer et nous inoculer le paludisme. En revanche, un malade du paludisme, même en plein accès palustre – cela arrive parfois pendant le vol – est non contagieux, c'est rassurant. Il faut aussi parler des puces pouvant passer d'une personne à l'autre et parfois transmettre un microorganisme pathogène.

Quant à estimer le risque, c'est-à-dire le chiffrer, c'est vraiment difficile. Il y a tellement de facteurs qui interviennent. Une chose est certaine, la promiscuité et le confinement favorisent largement la transmission d'agents infectieux entre individus et c'est précisément le cas dans le compartiment passager d'un avion gros-porteur. Or, il se trouve que des cas de contamination microbienne ont pu être attribués, avec une probabilité très élevée, à un voyage en avion, lors d'enquêtes épidémiologiques rétrospectives. Le risque avec la tuberculose est d'autant plus préoccupant que cette maladie a une incubation longue – d’un à trois mois - et commence de façon lente et discrète. Répétons-le, la toux est la circonstance essentielle de contamination.

Quelles sont les maladies ou les problèmes de santé liés au voyage en avion en lui-même ?

Les avions long-courriers volent en vitesse de croisière à une altitude comprise entre 10.000 et 12.000 mètres. Or, la pression atmosphérique diminue avec l'altitude. L'Everest, le plus haut sommet du Monde dans la chaîne montagneuse de l'Himalaya, domine à 8.848 mètres. À une telle hauteur, le corps humain n'est pas très en forme, c'est le moins que l'on puisse dire. Car, plus la pression atmosphérique est basse, et moins il y a d'oxygène disponible pour respirer : les alpinistes connaissent bien cela sous le nom de mal ou ivresse de l'altitude, certaines personnes en haute montagne présentant un état de malaise dû au manque d'oxygène ; les signes sont une grande fatigue, une gêne respiratoire, un mal de tête, des nausées, des troubles de l'équilibre et un état d'ébriété. C'est très sérieux. En haut de l'Everest, la pression atmosphérique est la moitié de celle qui existe au niveau de la mer : c'est une diminution considérable, fort difficile à supporter. L'altitude de croisière d'un avion long-courrier est bien plus élevée que celle de l'Everest, et elle est incompatible avec la vie. Il est donc nécessaire de compenser une partie de cette dépression atmosphérique d'altitude, c'est la pressurisation de la cabine. Une partie seulement, car, pour diverses raisons, il n'est pas possible de reconstituer intégralement la pression atmosphérique de la plaine. La pressurisation courante équivaut à une altitude de 2500 mètres (c'est "l'altitude cabine") : elle est égale à 75 % de la pression atmosphérique au niveau de la mer, cela n'est pas l'Everest, mais reste très faible. L'effet du voyage en aéronef long-courrier sur le corps est donc le même que celui d'un séjour en montagne à cette altitude, à cette différence près qu'en aéronef, on y accède très rapidement (ascension), on en repart très rapidement (descente) et que le séjour ne dure que quelques heures. Mais ce passage forcé et accéléré à une altitude de montagne n'est pas sans risque pour le corps humain. Pour donner une idée de cette hauteur, le premier tronçon du téléphérique de l'Aiguille du midi, dans le massif du Mont-Blanc, nous élève à un peu moins de 2500 mètres (2317 mètres exactement). De surcroît, parallèlement à cette dépression atmosphérique d'altitude, la température de la cabine passager est également fraîche (il faut préciser que la température extérieure de l'avion à cette altitude est rapidement mortelle, car c'est une température négative infiniment plus basse qu'un grand froid sibérien).

Compte tenu de tout cela, le voyage en avion aura des répercussions chez certains individus fragiles. Elles concernent essentiellement le système respiratoire et le système cardiocirculatoire. Les deux causes principales en sont la réduction de la pression ambiante et celle de l'oxygène. On peut affirmer sans risquer de se tromper que l'adulte jeune et sain, à l'état de santé optimal, devrait effectuer son voyage sans aucun trouble de santé. Mais il y a de plus en plus de personnes vulnérables qui prennent l'avion et s'exposent alors à des complications. Nous dresserons une liste non exhaustive des états de santé pathologiques faisant courir un risque lors d'un long trajet en avion.

Les personnes ayant une maladie respiratoire chronique avec dyspnée (essoufflement) au repos ou sévère à l'effort (bronchite chronique, emphysème, asthme invalidant) peuvent faire une insuffisance respiratoire aiguë.

Les sujets souffrant d'une affection cardiaque non stabilisée, telle qu'une angine de poitrine (angor) instable, une arythmie, une insuffisance cardiaque, peuvent faire un accident cardiaque. Ceux qui ont fait un infarctus du myocarde récemment devraient attendre un mois avant de prendre l'avion.

Les individus présentant une anémie sévère, parmi lesquels les drépanocytaires gravement atteints, peuvent faire une crise d'insuffisance respiratoire aiguë.

Les personnes ayant présenté récemment un accident vasculaire cérébral (AVC) devraient attendre au moins deux semaines avant de prendre l'avion, de même pour les accidents ischémiques transitoires (AIT : réversibles sans séquelles), car ils peuvent faire une rechute.

Les sujets atteints d'hypertension artérielle sévère et instable peuvent faire un accident cardiaque.

Les individus ayant été récemment opérés du crâne ou de la face, en particulier de l'oreille moyenne (caisse du tympan) ou des sinus, peuvent présenter de violentes douleurs. De même, les personnes souffrant d'une infection évolutive de l'oreille moyenne (otite moyenne), des sinus (cavités de la face : sinusite) ou du rhinopharynx, surtout en cas d'obstruction de la trompe d'Eustache, devraient éviter de prendre l'avion.

Les personnes ayant eu une intervention chirurgicale récente de l'abdomen peuvent présenter une crise abdominale douloureuse et devraient attendre au moins deux semaines avant de prendre l'avion.

Les sujets ayant eu une intervention chirurgicale récente du thorax peuvent faire une crise thoracique douloureuse avec dyspnée (essoufflement) et devraient attendre au moins trois semaines avant de prendre l'avion. De même, les individus ayant souffert d'un pneumothorax (décollement brutal et douloureux avec gêne respiratoire de la plèvre d'un poumon, généralement lié à l'éclatement d'une bulle d'emphysème) peuvent faire une récidive et devraient attendre trois à quatre semaines avant de prendre l'avion.

Les individus ayant eu une fracture du crâne, une ponction lombaire (PL) ou encore une hypertension intracrânienne secondaire à une hémorragie, un traumatisme ou une infection, peuvent avoir une crise douloureuse et grave, et devraient de ce fait attendre un mois et demi avant de prendre l'avion.

Les personnes pratiquant la plongée sous-marine et ayant déjà souffert d'une maladie de décompression peuvent faire un accident sévère cardio-respiratoire. Ils devraient attendre 12 heures après la dernière plongée sans décompression et 24 heures après la dernière plongée avec décompression, avant de prendre l'avion.

Les sujets ayant une colostomie ou une iléostomie (poche en matière plastique, adhérente à la peau, pour recueillir les matières fécales) peuvent avoir une dilatation très gênante et douloureuse de l'intestin et doivent s'y préparer (poches, pansements et autres matériels en nombre suffisant).

Les individus ayant un ulcère gastrique ou duodénal ayant saigné peuvent avoir une hémorragie et devraient attendre trois semaines après le saignement, avant de prendre l'avion.

Les personnes ayant déjà souffert d'une thrombose veineuse profonde (thrombus ou "caillot" dans une grosse veine, essentiellement des membres inférieurs : "thrombophlébite profonde"), associée ou non à une embolie pulmonaire (thrombus ou "caillot" venu obstruer une artère pulmonaire à partir d'une grosse veine, avec violent essoufflement) peuvent faire une récidivependant le vol (dès la 4e heure, le risque augmentant avec la durée du voyage et avec l'âge), après le vol (de quelques heures à deux semaines après l'arrivée) ou même à distance du vol (le risque demeure accru pendant environ huit semaines après le retour). Les mécanismes évoqués pour la thrombose veineuse sont l’immobilité et la compression des vaisseaux par le bord du siège pendant le voyage.

Les sujets souffrant de troubles psychiatriques peuvent faire une crise de délire ou d'agitation et devraient être accompagnés, de préférence par deux personnes ; c'est impératif s'ils sont en phase instable. Quant aux individus ayant la phobie de l'avion, un léger tranquillisant (benzodiazépine) ou un bêtabloquant non cardiosélectif (antistress) sont conseillés, de même qu'une préparation par des séances de relaxation et de déconditionnement.

Les femmes enceintes sont sujettes à diverses complications. Les vols intercontinentaux sont interdits à partir de 32 semaines de grossesse et tous les vols à partir de 36 semaines (32 semaines pour une grossesse multiple).

Les nouveau-nés sont très fragiles et peuvent présenter divers troubles en vol. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) conseille d'attendre l'âge de sept jours pour prendre l'avion, qu'elle déconseille aux nourrissons prématurés.

Comment s'assurer un voyage plus sain et plus confortable pendant le vol ?

On recommande à tous les voyageurs de s'hydrater fréquemment pendant le vol, en évitant le café (car c'est un diurétique, ce qui est le contraire de ce que l'on recherche) et l'alcool.

Compte tenu de ce que nous avons vu, il est essentiel de remuer régulièrement son corps : bouger souvent les jambes, se déplacer dans l'avion quand c'est possible et bien sûr effectuer les exercices qui sont proposés pendant le vol (exercices pratiqués depuis sa place assise).

Si l'on a un ou plusieurs facteurs de risque de thrombose veineuse des membres inférieurs, il est vivement recommandé de porter une contention élastique montant jusqu'à mi-cuisse et de classe II (c'est-à-dire générant une pression à la cheville de 15 à 30 mm de mercure ou Hg). Cette mesure de prévention est particulièrement indiquée dès que le voyage dure plus de six heures, et l'on pourrait même la conseiller à tous les voyageurs, y compris sans facteur de risque, dès l'instant où ils restent la plupart du temps assis et ne se lèvent que rarement.

En cas de risque particulièrement élevé de thrombose veineuse profonde, on peut proposer un traitement anti-thrombotique, c'est-à-dire l'administration d'une héparine de bas poids moléculaire, ou bien un inhibiteur synthétique et sélectif du facteur X activé (Xa) de la coagulation, le fondaparinux. Mais il ne s'agit pas d'une indication officielle de ces médicaments. En revanche, ni l'aspirine ni ses dérivés ne sont efficaces pour la prévention des thromboses veineuses.

Chez les personnes ayant du mal à équilibrer la pression de leur oreille moyenne (personnes dont la trompe d'Eustache - conduit faisant communiquer le pharynx avec l'oreille moyenne ou caisse du tympan – est peu perméable), il est conseillé de mastiquer un chewing-gum, tant lors de l'ascension, après le décollage, que lors de la descente, avant l'atterrissage. S'il s'agit d'un nourrisson, on peut lui donner un biberon qui va le faire déglutir.

Pour les personnes anxieuses, nerveuses, a fortiori avec un certain degré de phobie de l'avion, la prise quelques heures avant l'embarquement d'un tranquillisant léger (benzodiazépine anxiolytique) peut permettre un voyage plus serein. De la même façon, un masque anti-lumière et des bouchons auditifs (souvent mis gracieusement à disposition par les compagnies aériennes) facilitent la relaxation et le sommeil. Si l'on a du mal à dormir, il est souhaitable de manger légèrement, en évitant bien sûr les excitants : café, thé, chocolat, vitamine C et alcool.

Que faut-il faire avant et après un voyage en avion pour limitesr le risque sanitaire?

Heureusement, le voyage en avion se déroule bien pour une grande majorité de personnes.

S'il est souhaitable de se préparer physiquement et psychiquement à ce voyage qui s'apparente, sur le plan de la pression atmosphérique et de la quantité d'oxygène disponible, à un bref séjour à une altitude de 2500 mètres, la prévention spécifique concerne surtout les catégories de personnes envisagées dans la deuxième question.

Les délais à respecter avant le voyage en avion sont certes indicatifs, n'ont pas de valeur absolue, mais ils reposent sur des études et des avis d'experts. Si l'on n'a pas toujours la possibilité de les respecter en raison d'un voyage parfois précipité, ils diminuent nettement les risques d'incidents et d'accidents de santé pendant le vol.

À propos des risques de contamination microbienne que nous avons vus dans la première question, il faut autant que possible s'écarter des personnes qui toussent ou éviter de se trouver en face de leur bouche. Si l'on estime que l'on a pu être contaminé par des microgouttelettes, il est important de faire dès que possible une antisepsie pharyngée (bain de bouche, gargarisme) avec une solution antiseptique à base de povidone iodée ou de chlorhexidine aqueuse, à renouveler au bout d'une demi-heure et de nouveau au bout d'une demi-heure. La prévention de la contamination par les mains paraît plus facile : il est plus qu'utile d'emmener avec soi un flacon de produit hydroalcoolique pour les mains (PHA) et de se les désinfecter, après une probable contamination et avant de les porter à sa bouche (repas, bonbon, chewing-gum, cigarette…).

Enfin, mais cela paraît assez évident, il est vivement recommandé de s'adresser à un centre de vaccinations et de conseils aux voyageurs au minimum un mois avant le départ, ne serait-ce que pour bénéficier des vaccinations obligatoires ou simplement recommandées. Des conseils utiles pour votre voyage en avion et pour votre séjour vous seront donnés par ces professionnels de santé.

Pendant votre séjour, les risques infectieux sont surtout représentés par l'alimentation, la boisson et les piqûres et morsures d'arthropodes, avant tout les moustiques. Si la prévention des piqûres de moustiques et du paludisme est bien codifiée, l'hygiène des mains et de l'alimentation est souvent mal comprise et mal suivie.

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