C’était le dernier homme de gauche<!-- --> | Atlantico.fr
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Portrait de Robert Badinter, image d'illustration.
Portrait de Robert Badinter, image d'illustration.
©JOEL SAGET / AFP

Quelques mots encore sur Robert Badinter

Comme il y a eu « le dernier des mohicans ».

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Tout a été dit sur lui et ici-même. Il était juif et brillant avocat. C’est à lui qu’on doit l’abolition de la peine de mort et la disparition de la guillotine.

Il rejoignit François Mitterrand car il pensait qu’avec lui, la gauche pouvait arriver au pouvoir. Il le fit sans illusions, sachant que Mitterrand était historiquement et culturellement un homme de droite. Il fermait les yeux – bien à tort – sur l’amitié qui liait Mitterrand à René Bousquet, l’organisateur de la rafle du Vel d’hiv.

Il avait tort. Mais ce qu’on oublie de dire, c’est que Badinter était authentiquement de gauche. De la gauche à l’ancienne. Celle qui se préoccupait du peuple, des petites gens, des ouvriers. Si on veut savoir ce qu’était Badinter, il faut relire Les Misérables. Il y avait du Jean Valjean chez lui.

Puis la gauche s’est décomposée. Si on veut savoir ce qu’elle devenue, il suffit de regarder le regard lumineux de Badinter et le comparer à la face haineuse et grimaçante de Jean-Luc Mélenchon. 

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