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Hunter et Joe Biden
Hunter et Joe Biden
©ANDREW HARNIK / POOL / AFP

Joie et liesse chez les trumpistes

Quel malheur d’avoir un fils pareil…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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La cause – celle de Trump  –  paraît entendue. L’ancien locataire de la Maison Blanche a été inculpé de complot contre l’Etat. On lui reproche d’avoir voulu « renverser les résultats légitimes » du scrutin. Trump s’en défend. Il ment car il a l’habitude de mentir. Menteur, hâbleur, arrogant, outrancier…

En dépit de cela (ou peut-être à cause de cela), une grande partie de l’Amérique le suit. Il a mis de l’ordre dans son propre camp en écrasant dans les sondages (40% d’avance) Ron DeSantis, son rival pour les primaires républicaines. Et comme si de rien n’était, car il n’en a rien à faire de la justice, il multiplie les meetings qui rassemblent des foules. Nombreux sont ceux de ses partisans qui croient que la justice de leur pays est influencée et manipulée par les Démocrates. A première vue, sa campagne s’annonce difficile.

Mais celle de Joe Biden, à côté, ressemblera à un calvaire. Celui qui lui fera gravir le Golgotha s’appelle Hunter Biden. Il est empêtré dans une sombre histoire de corruption avec un oligarque ukrainien véreux. Kiev, qui a besoin de Biden, a préféré étouffer l’affaire et renoncer à l’enquête.

Mais Donald Trump, lui, ne va pas s’en priver. A chaque occasion, il parlera d’Hunter Biden. Il marquera d’autant plus de points qu’il n’appellera plus son rival Joe mais Hunter. Il répétera ad nauseam que Joe a couvert Hunter. Aux Etats-Unis, lors d’une campagne, tous les coups sont permis.  Trump a un peu plus de 70 ans et toutes ses dents, Biden (le président, pas le fils) est plus âgé que lui et porte sans doute un dentier. 

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