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L'ancien président François Hollande assiste, le 23 septembre 2018 à Tulle, au meeting annuel du Parti socialiste.
L'ancien président François Hollande assiste, le 23 septembre 2018 à Tulle, au meeting annuel du Parti socialiste.
©MEHDI FEDOUACH / AFP

C'est quand même dommage

Qu'il repose en paix dans une tombe qu'il partagera avec Anne Hidalgo.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le Parti socialiste fut jadis un grand parti. Celui de Jaurès, de Léon Blum et du Front Populaire. En 1936, il s'allia aux communistes sans rien leur céder. Puis petit à petit, il amorça sa descente aux enfers.

Sous la IVème République, il eut comme chef Guy Mollet, un homme prêt à toutes les compromissions. Puis Mitterrand fit une OPA réussie sur le parti qu'il baptisa PS au lieu de SFIO.

 François Mitterrand n'était pas socialiste. Le parti, avec lui, devint simplement un parti mitterrandien. Sans âme, sans convictions, il se consacra à servir celui qui en 1981 était devenu président de la République.

Puis ce fut pire, avec un bref intervalle positif quand Jospin, un honnête homme en pris la tête. Il y eut ainsi Hollande qui du PS fit une antenne locale de la cellule de Tulle...

Vint Anne Hidalgo qui avec moins de 5% des voix à la présidentielle rapprocha le PS de la tombe. Le parti, même défait, aurait pu se battre pour mourir en beauté. Il a préféré se suicider en acceptant les conditions posées par Mélenchon.

Ce qui reste du PS prendra logiquement le nom de PSI (Parti socialiste insoumis). Le patron de LFI n'en fera qu'une bouchée. Face à cette soumission pitoyable, Cazeneuve, Poignant et Hollande s'étranglent de fureur. On leur prête l'intention de refonder un nouveau parti socialiste. Honneur au courage malheureux ! 

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