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Un homme regarde le tableau "La liberté guidant le peuple" lors d'une visite de l'exposition "Delacroix (1798-1863)" au musée du Louvre à Paris le 27 mars 2018.
Un homme regarde le tableau "La liberté guidant le peuple" lors d'une visite de l'exposition "Delacroix (1798-1863)" au musée du Louvre à Paris le 27 mars 2018.
©PATRICK KOVARIK / AFP

À lire pour pleurer et pour espérer  

Plus qu’un livre : un programme pour l’avenir !

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Il s’agit d’un texte collectif. Ils se sont mis à plusieurs pour dresser l’état des lieux de notre pays. Roland Lombardi, Guillaume Bigot, Fatiha Agag-Boudjahlat, Naëm Bestandji, Jean-Sébastien Ferjou et bien d’autres… 

Si ce texte n’avait été qu’un panorama de l’état des lieux de la France il aurait pu paraître imprégné de la nostalgie du monde d’avant. Un seul titre se serait alors imposé : Les décombres ! 

Décombres de l’Education nationale assassinée par les pédagogistes dont l’objectif, hélas en grande partie réussi, était de niveler par le bas pour que les premiers de la classe soient abaissés au niveau des cancres. Décombres des banlieues gangrenées par le mélange délétère de la délinquance et de l’islamisme. Décombres de la nation effacée par le relativisme culturel et le renoncement à la souveraineté. 

Décombres des médias tués par leur conformisme et supplantés par les réseaux sociaux où l’on trouve plus souvent le pire que le meilleur. Pour des raisons professionnelles c’est le chapitre sur les médias qui nous interpelle. Son auteur a une heureuse formule pour dire que dans l’avalanche d’informations dont nous sommes inondés tout se vaut et donc rien ne vaut. 

Il y a, écrit-il, une « information ascenseur » comme il y a une musique d’ascenseur. Quand une musique de Mozart ou de Beethoven sert de mélodie d’attente sur les répondeurs téléphoniques des plateformes, elle perd toute sa valeur pour devenir des sons quelconques parmi d’autres. Bien vu ! 

Peut-être que l’auteur de ce chapitre pourrait compléter ce triste constat par la formule tellement vraie de Jacques Kayser :  « le rôle du journaliste est de mettre en clair le discours confus et contradictoire du lecteur ». Le journalisme est en effet une noble activité quand il ne se contente pas d’alimenter le buzz. 

Si « (Re)penser la France d’après » n’avait été que l’éloge funèbre d’un monde disparu, ce livre pourrait porter un bandeau noir. Mais telle n’est pas heureusement le cas. Dans tous les domaines abordés ce texte propose des solutions. Les hommes politiques devraient s’en inspirer. Mais savent-ils encore lire ?

« (Re)penser la France d’après », aux éditions BOLD, un livre sous la direction d'Emmanuel Razavi et Peggy Porquet 

avec la participation notamment de Jean-Sébastien Ferjou, Sébastien Laye, Roland Lombardi, Naëm Bestandji, Alain Rodier...

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