La chute d'un rocher factice qui servait de décor n’a été arrêtée que lorsqu’un autre membre du personnel technique s’est rendu compte que quelque chose n’allait pas, selon La Dépêche du Midi. Robert Dean Smith a dû effectuer une roulade sur le côté pour éviter que le rocher ne l’écrase.
Selon les procureurs, le machiniste, Nicholas S., était depuis longtemps en conflit avec un machiniste rival, Richard R., qu’il espérait être blâmé pour cette faute. Deux mois avant l’incident, Nicholas S. avait gagné un procès où il accusait Richard R. d’agression.
Selon des informations du Parisien, dans leur rapport d'enquête, les policiers font d'ailleurs état d'une véritable "haine" et de la persistance d'une "ambiance exécrable" au sein de l'équipe des machinistes.
L'enquête a duré plus de trois ans et s’est donc soldée, en juillet 2018, par la mise en examen d’un ancien machiniste du Capitole accusé, comme le relate La Dépêche du Midi, d’avoir "entravé ou faussé le fonctionnement d’un système de traitement automatisé des données" et "frauduleusement modifié des données dans un système de traitement automatisé".
Nicholas S., qui a nié les allégations selon lesquelles il aurait falsifié le système informatique, a été condamné à huit mois de prison avec sursis et à une amende symbolique d’un euro au Théâtre du Capitole.
La société australienne responsable du dispositif technique incriminé a estimé que seule une intervention humaine avait pu provoquer la défaillance. La programmation informatique de la descente du rocher aurait bien été modifiée volontairement, la veille de la représentation. Le suspect était le seul technicien capable d’une telle manipulation présent en coulisse à ce moment-là.
Le suspect a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Le Tribunal correctionnel de Toulouse l’a condamné jeudi dernier à 8 mois de prison avec sursis, 1 euro symbolique pour la mairie et 1500 euros pour les frais de justice.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !