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Bastien Vivès s'est exprimé après l’annulation de son exposition au festival d'Angoulême.
Bastien Vivès s'est exprimé après l’annulation de son exposition au festival d'Angoulême.
©JOEL SAGET / AFP

Cancel culture

Le dessinateur Bastien Vivès a réfuté dans un communiqué les accusations d'apologie d'inceste et de pédocriminalité. Son exposition, prévue pour janvier à Angoulême, a été annulée après des "menaces".

Bastien Vivès, accusé de promouvoir la pédopornographie dans des livres comme Petit Paul (2018), a fermement démenti, dans un communiqué publié ce jeudi sur son compte Instagram, "la pédocriminalité, ainsi que son apologie et sa banalisation" :

"Je condamne la culture du viol et les violences faites aux femmes. Je tiens à exprimer ma solidarité sincère envers les victimes d’inceste et de tout autre abus sexuels. En aucun cas, mes livres ne doivent être lus sous le prisme de la complaisance envers ces crimes."

Le festival d'Angoulême devait lui consacrer une exposition du 26 au 29 janvier prochain. Les organisateurs ont pris la décision de l'annuler, après des "menaces physiques proférées vis-à-vis de Bastien Vivès". Un débat sera néanmoins organisé sur le sujet.

Bastien Vivès précise que ses oeuvres Petit Paul, mais aussi Les Melons de la colère, La Décharge mentale et Burne out, "s'inscrivent dans un genre burlesque humoristique". 

Le dessinateur fait son mea culpa sur les propos qu'il a tenu sur Radio Nova et sur Mademoizelle :

"Ce ton provocateur, il m'est arrivé de le reprendre parfois, de manière maladroite, dans mes interviews. On dit parfois de moi que je suis sans filtre, mais à aucun moment je n'ai voulu blesser des victimes de crimes et abus sexuels. Et je tiens évidemment, si mes propos ont pu heurter ces personnes, à leur présenter mes plus sincères excuses (...) Aujourd'hui je me rends compte qu'au-delà de mes œuvres, ce sont surtout mes propos qui ont choqué, j'aurai désormais la plus grande attention lorsque je m'exprimerai en public ou dans les médias".

Il a également regretté ses messages envers la dessinatrice Emma : 

"Je regrette sincèrement certains de mes propos, et plus particulièrement ceux à l’encontre de la dessinatrice Emma posté sur mon mur Facebook envers laquelle je tiens à m’excuser. C’était gratuitement violent, irrespectueux et surtout indigne. J’ai quitté Facebook et Twitter quelques temps après".

L'exposition du festival d'Angoulême devait présenter des œuvres originales et non des extraits de ses oeuvres. 

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