Apnée du sommeil : les personnes qui en souffrent sont presque 4 fois plus susceptibles de mourir d'un cancer<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
Les personnes souffrant d'apnée du sommeil sont plus à risques
Les personnes souffrant d'apnée du sommeil sont plus à risques
©Reuters

Attention danger

C'est ce que suggère une récente étude menée par des chercheurs de la University of Sydney Nursing School.

L'apnée du sommeil est une maladie touchant près de 4% de la population : elle est caractérisée par de multiples interruptions de la respiration (apnée) pendant le sommeil. Les données scientifiques déjà existantes montrent que les patients qui en sont atteints sont plus à risque de subir une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral, de souffrir d'hypertension ou même de mourir. Mais une récente étude indique qu'elles sont 340% plus susceptibles de mourir d'un cancer et deux fois et demi plus susceptibles de développer la maladie. C'est en tout cas ce qu'indique une récente étude menée par des chercheurs de la University of Sydney Nursing School et relayée par le Daily Mail.

Pour cela, ils ont observé 397 personnes pendant 20 ans depuis 1990. Chaque personne a reçu un test de sommeil pour établir si oui ou non elle était atteinte de l'apnée obstructive du sommeil : elles ont ensuite toutes été suivies pour savoir si elle développait une forme de cancer pendant le temps de l'étude. Les résultats confirment ceux d'une étude précédente qui suggérait que les personnes atteintes de grave apnée obstructive du sommeil étaient 480% plus susceptibles de mourir d'un cancer que ceux qui n'ont pas la maladie. Toutefois, les scientifiques estiment qu'il faut mener des recherches supplémentaires pour prouver définitivement le lien entre cette maladie et le cancer.

Lu sur le Daily Mail

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !