Jean-Sébastien Ferjou : « Nous sommes dans des guerres hybrides et la guerre n'est pas juste à éviter. En réalité, elle est déjà là »<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Jean-Sébastien Ferjou.

Conflits

Jean-Sébastien Ferjou : « Nous sommes dans des guerres hybrides et la guerre n'est pas juste à éviter. En réalité, elle est déjà là »

Jean-Sébastien Ferjou, directeur d'Atlantico, à propos des commémorations du Débarquement sur fond de conflits : «Nous sommes dans des guerres hybrides et la guerre n'est pas juste à éviter. En réalité, elle est déjà là».

Jean-Sébastien Ferjou, directeur d'Atlantico, a réagi sur le plateau de CNEWS sur la situation internationale : « Il y a des enjeux militaires, il y a aussi des enjeux d'opinion publique, parce qu'on avait vu s'installer aux États-Unis comme en Europe, peut-être même en France, une forme de fatigue de la guerre ukrainienne avec une espèce de lassitude. Beaucoup ont douté du fait que la position des États-Unis pourrait rester la même, y compris en cas de changement à la Maison Blanche au mois de novembre, ce que je ne crois pas, parce que je pense que les États-Unis ont une position de fond qui reste assez stable, en réalité, sur des enjeux aussi fondamentaux que celui-là. Mais oui, c'est effectivement un enjeu central, je crois, et qu'Emmanuel Macron a bien fait de savoir en amont poser des questions et de mettre les alliés face à des questions qui pourraient se poser. Si l'Ukraine s'effondre, que faisons-nous ? Faut-il envoyer des soldats ou non ? Il vaut mieux que ces questions-là aient été envisagées en amont plutôt que que ça se fasse dans l'aide des organisations et dans l'urgence. Après, la réalité d'aujourd'hui, elle ne se limite pas à un conflit armé contre armé, ni même État contre État. On le voit bien ». Et d'ajouter : « L'enquête nous dira ce qu'il en était, effectivement, cet individu russo-ukrainien, soupçonné d'avoir voulu saboter des armes livrées à l'Ukraine. Il y a eu d'autres actes de sabotage constatés ailleurs en Europe. Nous sommes dans des guerres hybrides et la guerre n'est pas juste à éviter. En réalité, elle est déjà là. C'est la raison pour laquelle je vous disais que parfois, il ne faut pas trop plaquer les schémas du passé sur le présent, même si oui, bien sûr qu'il faut soutenir l'Ukraine dans son combat, ne serait-ce que pour le droit des peuples à se décider eux-mêmes. »

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !