Iran : affrontements et incendie au cœur d’une prison de Téhéran connue pour détenir des prisonniers politiques<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Crédits Photo: AFP
La prison d'Evin est connue pour détenir des prisonniers politiques.

MANIFESTATIONS

Iran : affrontements et incendie au cœur d’une prison de Téhéran connue pour détenir des prisonniers politiques

Le bilan annoncé par les autorités est de huit blessés, après des troubles dans la prison d’Evin, à la sinistre réputation. Ces incidents surviennent alors que les manifestations à l’échelle nationale entament leur cinquième semaine.

Des affrontements ont éclaté, et un incendie s’est déclaré, samedi 15 octobre, dans la prison iranienne d’Evin, à Téhéran, où sont détenus des prisonniers politiques et des militants antigouvernementaux. Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré, dans la soirée, d’immenses flammes et une épaisse fumée se dégager de l’enceinte située dans le nord-ouest de la capitale iranienne. Des vidéos en ligne et des médias locaux ont également fait état de coups de feu.

« Les voyous ont mis le feu à un entrepôt de vêtements à l’intérieur de la prison d’Evin, ce qui a provoqué un incendie », a expliqué, à l’agence de presse officielle IRNA, un haut responsable de la sécurité, qui affirme que des heurts ont opposé des « émeutiers » à des employés de l’établissement carcéral. « En ce moment, la situation est complètement sous contrôle, et le calme est revenu dans la prison », a-t-il ajouté.

Le site Internet du ministère de la justice iranien, Mizan Online, précise, de son côté, que l’incendie a éclaté « à la suite d’un conflit entre plusieurs détenus ayant été condamnés pour des infractions financières et des vols ». Le feu « est maintenant maîtrisé », a affirmé un pompier sur place à l’agence IRNA, précisant que « huit personnes [avaie]nt été blessées dans ce sinistre qui n’a[vait] fait aucun mort ».

La prison d’Evin est réputée pour les mauvais traitements infligés aux prisonniers politiques. Des centaines de personnes arrêtées lors du mouvement de contestation qui secoue actuellement le pays y auraient été envoyées. L’établissement détient également des étrangers ou des binationaux comme l’universitaire franco-iranienne Fariba Adelkhah et l’Américain Siamak Namazi, qui a été réincarcéré cette semaine après une libération temporaire, selon sa famille.

Euronews - Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !