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Maximilian Krah, tête de liste AfD a été sanctionné par son propre parti.

Union Européenne

Élections européennes : le parti d'extrême droite allemand AfD sanctionne sa tête de liste

Maximilian Krah, la tête de liste au scrutin européen du parti d’extrême droite allemand AfD a été banni de tout meeting électoral par son propre parti. Cela fait suite à une série de dérapages qui avaient conduit à la rupture avec son allié français le Rassemblement national.

Après la rupture avec le Rassemblement national, la sanction de son propre camp politique est arrivée. Le parti d'extrême droite allemand AfD a banni mercredi 22 mai de tout meeting électoral sa tête de liste au scrutin européen, Maximilian Krah, le sanctionnant pour une série de dérapages.

Le porte parole de l’Alternative für Deutschland (AfD) à indiqué à l’AFP que cette interdiction s’appliquait aux évènements électoraux du parti et à ses autres évènements publics.

Maximilian Krah, le principal intéressé a, quant à lui, déploré que des "déclarations objectives et nuancées de ma part" aient été utilisées "comme prétexte pour nuire à notre parti".

Cet avocat de 47 ans va aussi quitter les instances dirigeantes du parti, a-t-il lui-même confirmé sur X. Mais il reste tête de liste aux élections du 9 juin car il est trop tard pour en changer.

Cette décision fait suite à l'annonce mardi par le parti français Rassemblement national (RN) de mettre fin à sa coopération au Parlement européen avec l'AfD.

Le dernier incident en date impliquant l'eurodéputé, soupçonné de proximité avec la Russie et la Chine et très actif sur TiKTok, remonte au week-end dernier : il avait estimé qu'un SS n'était "pas automatiquement un criminel " dans un entretien avec le quotidien italien La Repubblica.

La justice allemande avait aussi notamment ouvert une enquête préliminaire pour soupçons de financements russe et chinois. Un de ses assistants au Parlement européen, Jian Guo, se voit par ailleurs reprocher par le parquet fédéral d'avoir espionné pour le compte de Pékin au cœur même de l'institution. Il a été arrêté fin avril.

France 24

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