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Crimes de guerre

Des chambres de « torture » découvertes à Kherson, selon les autorités ukrainiennes

Dans cette ville du sud de l’Ukraine, les autorités locales affirment avoir découvert des salles de torture situées dans un ancien quartier général de la police régionale. Des civils pro-Ukraine y étaient enfermés et torturés pendant des jours et auraient notamment subi des agressions sexuelles. « Il existe suffisamment d’informations pour prouver que des personnes étaient détenues ici et que les Russes utilisaient l’électricité ou encore des masques à gaz en bloquant l’arrivée d’air pour les torturer. Les détenus étaient aussi privés de nourriture, de sommeil… et étaient violemment battus », détaille Andriy Kovanniy, chef des relations publiques de la Garde nationale ukrainienne.

Sur place, on retrouve désormais des effets personnels saccagés, une chaise solitaire dans une pièce sombre de la cave et l’hymne russe ou des messages à la gloire du Kremlin écrits sur les murs.

Anatoly Stozkiï, père de famille de 50 ans, raconte comment il a été détenu à deux reprises par les services russes et pro-russes. Il raconte avoir été ligoté, frappé et électrocuté pendant plusieurs semaines. Son crime ? Avoir intégré une unité de la force territoriale de défense ukrainienne le 24 février dernier, au début de l’invasion russe. « Ils s’y connaissaient en matière de tabassage », raconte Anatoly, qui détaille comment ses ravisseurs « ont fixé des bornes électriques » à ses doigts pour l’électrocuter. « J’ai même pensé à me suicider, confie-t-il. Il y avait des morceaux de verre et des clous rouillés dans la cellule où j’étais détenu. Mais en pensant à la famille, je me suis dit que je pouvais tout supporter ».

Le Parisien

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