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Valérie/Ségolène, la guerre, flashback : François a-t-il tenté de revenir chez la mère de ses enfants ?
©DR

Revue de presse des hebdos

François Hollande a-t-il essayé de renouer avec Ségolène et, accessoirement…, de plaquer Valérie après la campagne de 2007 ? C’est la pierre d’achoppement entre les deux livres-scandale dont la presse fait ses gorges chaudes ce jeudi. Au plus bas dans les sondages, le président n’avait besoin que de ça… Heureusement, Daniel Cohn-Bendit est là !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Alors, c’est la guerre, la grosse levée de boucliers contre le président ? Ca y ressemble, en tout cas. A l’heure où François Hollande dégringole dans les sondages, où la presse, de droite comme de gauche, lui tombe dessus à bras raccourcis rapport à son "inertie", voilà-t-y pas que deux ouvrages, touchant à sa vie privée, cette fois, viennent un peu plus semer la zizanie. N’en jetez plus ! Mais… procédons par ordre et attaquons le volet privé, voulez-vous, histoire d’en être débarrassé…

Hollande “ Entre deux feux ”

A la une de “ Marianne ” samedi dernier, “ Entre deux feux ”, le livre d’Anna Cabana et Anne Rosencher (Grasset) s’affiche encore en grand ce mercredi dans “ Gala ” — ce qui en dit long sur le drôle de mélange des genres auquel s’adonne la presse… mais, bon, après tout, y’avait qu’à pas prêter le flanc, hein ? Y’avait qu’à pas mélanger public et privé. Car l’opus, vous le savez sans doute, est tout entier consacré au “ triangle Hollande/Royal/Trierweiler ” et à “ l’incroyable imbroglio sentimental et politique qui a défrayé la chronique après (l’affaire du) “ tweet ” ”. Pour l’avoir lu de la première à la dernière ligne, on est forcé d’avouer qu'on n'y a pas appris grand chose... Mais il est vrai que les deux auteurs mettent joliment en scène la dispute à l’origine du tweet — dispute révélée par “ Le Point ”, où travaille Cabana, dès le 14 juin, et dûment relayée ici, dans la revue de presse du même jour.

Hollande a-t-il tenté de revenir vers Ségolène après la campagne de 2007 ?

Dans leur "Entre deux feux", Anna Cabana et Anne Rosencher lèvent pourtant un lièvre, et un gros… dont “ Gala ” se fait comme il se doit l’écho : “ Un ami du couple, raconte le mag, a confié aux deux auteures que “ François a voulu retourner avec Ségolène après la campagne de 2007. Il y a eu un moment de flottement. Il a même été question qu’ils partent en vacances ensemble pour se retrouver ”. Bigre ! Ca, c’est un scoop ! Si tant est qu’il soit vrai…

La vraie/fausse “ thèse du retour ”

Dans “ L’Ex ” (Editions du Moment), dont “ Le Nouvel Observateur ” publie ce jeudi les bonnes feuilles, le journaliste Sylvain Courage démonte en effet la “ thèse du retour ”. En décembre 2007, écrit-il, “ la rupture (de Ségolène et de François) — pour avoir été officialisée — est loin d’être franche. A la rentrée, l’Ex laisse entendre que François regrette sa vie de famille et qu’il est prêt à reconsidérer la situation ! (…) Ségolène Royal donne à nouveau crédit à cette “ thèse du retour ” dans son livre “ Ma plus belle histoire, c’est vous ” : “ Aujourd’hui, tout cela est passé. Je goûte cette nouvelle liberté, cette sérénité reconquise, même si elle fut douloureuse à reconquérir. Et quand François Hollande récemment a parlé de revenir, je lui ai dit que ce n’était pas une bonne idée ”. (…) Ces affirmations, que François Hollande rejette aussitôt avec vigueur, n’ont sans doute qu’un objectif, conclut le journaliste : semer la zizanie dans le nouveau couple que son ex-compagnon forme désormais officiellement avec Valérie Trierweiler ”. Heu… convaincus ?

Ségolène convoque Valérie dans son bureau

Si les deux ouvrages n’ont pas la même version des faits sur ce chapitre particulier, ils distillent souvent, disons-le, grosso modo les mêmes informations. Comme Anna Cabana et Anne Rosencher, Sylvain Courage raconte, par exemple, mais de manière plus détaillée, “ la première confrontation ” entre Ségolène et Valérie. “ Au mois de février 2003, rapporte-t-il, Ségolène Royal aborde la jeune journaliste dans la salle des Quatre-Colonnes. Elle demande à la voir le plus vite possible. Rendez-vous est pris pour le surlendemain. La députée des Deux-Sèvres reçoit Valérie Trierweiler dans son bureau de l’Assemblée nationale. “ Vous devinez pourquoi je vous ai fait venir, demande Ségolène Royal. Vous êtes au courant de la rumeur… ” “ Je ne me fie pas aux rumeurs ”, lui répond Valérie Trierweiler. Les deux femmes se jaugent. La journaliste ne se démonte pas. “ Vous avez trois enfants. J’en ai quatre, faites très attention ”, conclut Ségolène ”. Tadam !

Ségolène appelle Denis Trierweiler

“ Mais l’ex-ministre est loin d’être rassurée, poursuit Sylvain Courage. Elle sait que François est fasciné par cette fille ! Ni une ni deux, elle passe un coup de fil à la rédaction de “ Paris-Match ” et menace de faire un esclandre si un coup d’arrêt n’est pas donné à cette relation. Elle appelle aussi Denis Trierweiler, le mari de Valérie, pour le mettre en garde. Plus philosophe que jamais, l’intellectuel sait trouver les mots pour la rassurer. Ségolène n’a pas la certitude qu’une liaison existe. François nie. (…) Mais elle se jure de surveiller François de très près… 

Entre François et Valérie, tout a commencé un “ 15 avril ”

Hélas, pas assez… car le rapprochement, inéluctable, se fait... Pour un peu, on y mettrait des violons... Dire qu’on est censé faire ici une revue de presse “ news ”, sérieuse, aux antipodes de la pipole du samedi — ah, tu me la copieras, “ L’Obs ” ! Mais reprenons. D’après Sylvain Courage, c’est le 15 avril 2005 que “ les existences (de François et Valérie) basculent dans une folle histoire d’amour. (…) Pendant la dernière campagne présidentielle, Valérie Trierweiler a fourni un indice… Sur Twitter !, explique-t-il. Le 15 avril 2012, jour du grand meeting de François Hollande à Vincennes, elle a posté un message sibyllin : “ 15 avril. Journée très particulière. Emotion. Lilas. Gaufre. Jeunes. Glycine. Destin. Chemin. Années. Souvenirs. Rassemblement. Printemps ” Bien peu de twitteurs en ont compris le sens caché. Il s’agissait d’un clin d’œil nostalgique au grand tournant de sa vie : le 15 avril 2005 ! 

François et Valérie : coup de foudre à Moulins

Que s’est-il passé ce jour-là ? Le journaliste raconte : “ A l’époque, dit-il, François Hollande fait activement campagne pour le oui au référendum sur le traité européen. Le 14 avril, il tient un meeting à Moulins, dans l’Allier. Le 16, à Toulouse, en Haute-Garonne. Valérie est à ses côtés, comme souvent. Et ce qui devait arriver finit par se produire… Leurs existences basculent dans une folle histoire d’amour. Une passion qui emporte tout. Une sorte de coup de foudre à l’envers ! Ils se connaissent et s’apprécient depuis quinze ans. Ils sont devenus les meilleurs amis du monde. Et soudain, ils tombent dans les bras l’un de l’autre. Et passent du “ vous ” au “ tu ” ”. Comme dirait ma mère, "c’est beauuuuu !"

Ségolène fait appeler “ Match ” par Thomas

Mais Ségolène Royal ne l’entend pas de cette oreille. “ Elle veut tout faire pour reprendre son homme, écrit Courage. Dès la rentrée de septembre, elle poursuit sa rivale sur le terrain professionnel. Une journaliste n’est pas censée coucher avec sa source ! Elle enrage que l’envoyée spéciale de “ Paris-Match ” suive la gauche, tout en entretenant une liaison avec François. “ Aux Etats-Unis, cela ne se serait pas passé comme ça. Cette femme n’a aucune déontologie ! ” Elle veut que la reporter soit mutée au plus vite, qu’elle cesse de rendre compte des affaires du PS ! Il s’agit autant dans son esprit de mettre un terme à un conflit d’intérêts manifeste que d’éloigner la jeune femme du corps du délit. (…) Pour se faire entendre, elle va jusqu’à faire appeler le journal par son fils Thomas, alors âgé de 20 ans ”. Ah oui ? Quand même...

Hollande : le doute s’installe, même à gauche

Ayé, on a fini la revue de presse Harlequin ? Passons aux choses sérieuses. D’après le baromètre Ipsos/“ Le Point ”, “ les cotes de François Hollande (- 11 par rapport à juillet avec 44 % d’opinion favorable) et de Jean-Marc Ayrault (- 9 à 46 %) baissent significativement (…), plus fortement encore que chez les autres instituts, sans doute parce que la question du “ Point ” porte sur l’action et non sur les personnes du couple exécutif. C’est en effet là que le bât blesse, souligne le news. Les Français sont de plus en plus inquiets de leur sort et en grande partie déçus par les décisions — ou plutôt leur absence — prises par le gouvernement. C’est évidemment à droite que l’équipe socialiste décroche le plus. Mais il est troublant de voir à quelle allure s’effrite la confiance à gauche. Elle n’est plus que de 81 % (- 5) pour Hollande et 73 % (- 9) pour Ayrault. Après cent jours seulement, ce sont des scores bas pour une nouvelle équipe ”. Si fait, si fait.

Hollande s’effondre mais… la droite n’en profite pas

Le magazine le note cependant : “ La droite ne profite pas pour autant de la situation. Certes, François Fillon prend la tête du baromètre (avec 53 % d’opinion favorable). Mais il recule de 2 points. Tous les autres dirigeants de l’UMP sont aussi en recul. Le palmarès interne place Nicolas Sarkozy toujours en tête (88 %), mais en baisse de 2 points. François Fillon, avec 86 %, en perd 3, Alain Juppé, avec 77 % en perd 6 et Jean-François Copé, avec 66 %, en perd 2. L’écart entre Fillon et Copé se maintient à 20 points, comme si l’été n’avait aucunement fait bouger les lignes entre les deux rivaux. L’entrée en campagne officielle du secrétaire général de l’UMP va peut-être faire évoluer les courbes, mais c’est un fait inquiétant pour la droite que l’engouement ne progresse pas en faveur des leaders de l’opposition. Il ne suffit pas que le pouvoir socialiste patauge pour que l’espoir renaisse mécaniquement dans l’autre camp. ” Comme quoi…

François, tu dors ?

Comme quoi, personne, apparemment, n’a “ la ” solution. Il était peut-être temps de le noter — et de l’imprimer, hmmm ? Cela mérite d’être relevé : à l’heure où “ L’Express ” s’amuse à faire le compte des “ “ cocus ” de Hollande ” (so chic… — un poil prématuré, aussi, peut-être), “ Le Point ”, qu’on a connu sacrément plus féroce (rappelez-vous la couv “ Fini de rire ” avec Hollande regardant sa montre à l’envers…), se contente bizarrement d’admonester le président avec un “ On se réveille ? ”. Le magazine de Franz-Olivier Giesbert aurait-il mis de l’eau dans son vin ? Il le souligne en tout cas : “ François Hollande n’est ni sourd ni aveugle. Il est conscient de la gravité de la situation. (…) “ Le phénomène nouveau qui est le plus inquiétant est l’accélération de la dégradation de la conjoncture ”, explique un proche du président. Pour autant, pas question de dramatiser en prenant des mesures drastiques. Il ne faut pas compter sur Hollande pour tailler dans le vif. Pour trois raisons. 1. Il ne veut pas tuer le malade en privant davantage de pouvoir d’achat les classes populaires. 2. Idéologiquement, il ne veut pas calquer son action sur celle de la droite, cela achèverait de braquer ses soutiens politiques. 3. Il espère que le second semestre 2013 sera moins mauvais que prévu grâce aux différentes impulsions données et à une stabilisation européenne ”. Wishful thinking ? Plutôt “ méthode Coué ”, tranche le news, soudain revigoré… Aha ? On a changé d’avis, “ Le Point ”, tout d’un coup ? Toujours trop mou, Hollande, à ton goût ?

Hollande coincé

A en juger par la conclusion de l’article, pas vraiment. Car, le magazine finit par le reconnaître, la position de Hollande est en elle-même paralysante, à la limite, même, du tenable : “ La loi de finances sera officiellement adoptée en conseil des ministres le 26 septembre, écrit-il. Nul doute qu’elle ne contentera personne. Les plus à gauche reprocheront au gouvernement de se tenir à l’engagement-carcan de réduction du déficit à 3 %. Les libéraux critiqueront le matraquage fiscal et l’absence de réformes qui règlent en profondeur le problème des dépenses publiques. Les Français soupireront, mi-colère, mi-résignés. François Hollande avait prévenu : “ Ce sera dur ”. Ce n’est qu’un début ”. Hé oui ! Alors autant la jouer un poquito magnanime, non ? Laisser sa chance au produit, comme on dit ? Puisque l’on a, de toute façon, pas tellement le choix… Hem, hem !

Dany le vert à la rescousse de François 

Et puisqu’on en parle, le président aux “ Cent jours ” branlants, décevants, affligeants, etc., si l’on en croit la presse depuis quinze jours…, bénéficie cette semaine d’un soutien, sinon inattendu…, du moins “ remarquable ” de la part de… devinez qui ? Le Big Dany en personne… on a nommé Daniel Cohn-Bendit ! Dans sa “ chronique d’un cosmopolite ”, qu’il publie chaque semaine dans “ Le Nouvel Observateur ”, le soixante-huitard s’interroge en effet sur l’utilité — et la nécessité — de dresser, à chaque nouvelle mandature, ce fameux bilan, dit des “ Cent jours ”… 

Cent jours, oui, mais… à partir d’où ?

Pour peu qu’on le considère sous un angle “ pratique ”, son calcul, explique-t-il, est par essence biaisé : “ A partir de quand le président de la République devient-il pleinement président ?, s’interroge-t-il. Le jour de son intronisation ? Mais il lui faut encore gagner une majorité aux législatives de juin pour pouvoir agir. Cela fait déjà quarante jours de perdus… Le jour où l’Assemblée nouvellement élue débute ses travaux ? Mais on en arrive alors très vite au mois d’août et à des vacances qu’aucun être humain ayant investi autant d’énergie qu’un candidat ne saurait dédaigner. Cela nous fait encore quinze à trente jours qu’on jugera peu productifs, et l’on n’en est plus qu’à trente ou quarante-cinq jours utiles ”. Vu comme ça, pour sûr, ça rétrécit…

Les Cent jours, une exception française

“ J’ajoute, note Cohn-Bendit, que nulle part ailleurs journalistes et oppositions n’ont l’œil à ce point rivé sur le compteur. En Allemagne, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, les uns et les autres savent bien qu’un nouveau gouvernement a toujours besoin de temps pour se constituer, prendre ses marques, s’accorder et devenir vraiment efficace. La culture politique française est terriblement empreinte d’ “ exécutivisme ” — on préfère exécuter sommairement avec tous les risques que cela comporte plutôt que de parlementer — et c’est là la source de nombre de ses maux ”. Pas mal vu, Big Dan...

“ Et si on leur laissait la possibilité d’agir avant de les taxer d’inactivité ? ”

“ C’est, en tout cas, conclut Cohn-Bendit, ce qui plaide à mes yeux, pour qu’on en finisse avec ce mythe des cent jours. Sarkozy, en multipliant les annonces et des lois aussi rapides que contre-productives, a abîmé l’idée que toute bonne politique s’inscrit dans la durée. C’est notamment parce qu’il semblait vouloir rompre avec cet hyper-activisme infantile que Hollande a pu être élu. Aussi paraît-il bien étrange de lui reprocher de vouloir avancer posément. Les défis que la gauche a devant elle sont considérables et tous plus pressants que les autres, et il faudra bien que président et majorité les affrontent avant de rendre compte aux citoyens. Peut-être devrait-on quand même leur laisser quelques mois, et la possibilité d’agir, avant de les taxer d’inactivité ”. CQFD ?

A lire, encore

Dans “ Le Nouvel Obs ” : en priorité, “ Hollande et les pleureuses ” sur le siège que les élites fortunées font à l’Elysée pour dissuader le gouvernement d’appliquer l’impôt à 75 % et les parades — hallucinantes — que celles-ci ont trouvé en attendant pour la contourner ; “ Le traité qui fait cauchemarder l’Elysée ” sur le “ vote du pacte de stabilité budgétaire et de sa règle d’or ” ; “ Israël-Iran : si Netanyahou choisit la guerre ” ; “ Attention, fuite de cerveaux ! ” ; “ A la recherche des tomates perdues ”, ou pourquoi et comment le fruit rouge est devenu insipide.

Dans “ L’Express ” : “ Petits meurtres entre ministres ” sur les différends qui opposent de plus en plus ostensiblement Aurélie Filipetti et Jérôme Cahuzac ; “ Paris-Damas : le déroutant périple du vol AF 562 ” ; “ Des prisons pousse-au-crime ” ; “ Net reflux du Web 2.0 ”.

Dans “ Le Point ” : “ Le splendide isolement de la France ” ou comment “ l’Europe entière réforme à tous crins. Sauf nous… ” ; “ Le manifeste de NKM ” qui dévoile tout de blanc vêtue et pas maquillée “ son projet pour l’UMP ” ; “ Fallait-il libérer la complice de Dutroux ? ” ; “ L’art de la guerre selon Samsung ”.

Dans “ Challenges ” : le classement “ Les 100 qui comptent ”, dans lequel Hollande apparaît désormais au rayon des “ puissants ” et Sarkozy dans celui des “ influents ”. Parmi les “ puissants ”, on note aussi François Fillon. Nulle trace, nulle part, en revanche, de Jean-François Copé…

Dans “ VSD ” : “ Le feu syrien embrase le Liban ” ; “ Prostitution : ronde de nuit à Paris ” ; “ Jeff Novitsky : l’homme qui a fait tomber Lance Armstrong ”.

Dans “ Les Inrocks ” : “ Goldman Sachs, vieille dame indigne ” ou comment la vénérable institution “ a basculé dans le capitalisme le plus sauvage ”.

Rayon rentrée littéraire, puisque c’est d’actualité, on contre-balancera le papier “ compréhensif ” que Jérôme Dupuis consacre dans “ L’Express ” au scandaleux Richard Millet, “ Millet cœur de sniper ”, avec celui, beaucoup plus vitriolant, de Nelly Kapryèlian dans “ Les Inrocks ” : “ Millet : en facho dans le texte ”. Et puisqu’on en parle, ne ratez pas l’inénarrable plaidoirie de 4 pages que la journaliste “ rock ” consacre à “ l’autofiction ” et à Christine Angot, en particulier. Il y a au moins une chose qu’on ne peut pas lui enlever, c’est qu’elle a de la suite dans les idées (voir la revue de presse de jeudi dernier).

Côté dossiers et hors série : “ Le Point ” bat tout le monde à plate couture avec un spécial “ immo ”, un hors-série “ Références ” dédié aux “ textes fondamentaux de Descartes, Locke et Leibniz ” et un hors-série tourisme, plus gouleyant, consacré à Berlin… A l’heure de la rentrée, ça donne forcément un peu envie de repartir, mais, bon, faut aussi penser à ceux qui ne sont pas encore partis. Hmmm ?

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