Nouvelle-Calédonie : voyage sur mesure au Paradis<!-- --> | Atlantico.fr
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A deux heures de bateau de Nouméa, l’île de Pins trône, au sud de Grande-Terre, comme « l’île la plus proche du Paradis ».
A deux heures de bateau de Nouméa, l’île de Pins trône, au sud de Grande-Terre, comme « l’île la plus proche du Paradis ».
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Grand large

Au cœur du Pacifique tropical, la Nouvelle-Calédonie est un archipel paradisiaque. Illustration avec deux paradis locaux, l’île des Pins et la côte nord-est de Grande Terre.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Au plus près du Paradis

Pour en savoir plus sur la Nouvelle-Calédonie, rendez-vous sur le site de Peplum.com.

La pirogue glisse sur les eaux turquoise de la baie d’Upi. L’île des Pins est le seul endroit de Nouvelle-Calédonie où ces petits bateaux traditionnels sont encore fabriqués. Fonçant dans le lagon tropical, elle zigzague entre ces gigantesques et majestueux rochers de corail qui ajoutent cette touche de poésie typique des îles du Pacifique.

A deux heures de bateau de Nouméa, l’île de Pins trône, au sud de Grande-Terre, comme « l’île la plus proche du Paradis ». A la fin du XIXe siècle, elle a accueilli des déportés de la commune de Paris. Aujourd’hui, seules les ruines d’un bagne témoignent de ce passé peu reluisant, à l’écart, oubliées. Les visiteurs ne viennent pas pour elles. Ils viennent pour le décor, pour l’expérience de s’approcher au plus près du Paradis. L’île de Pins porte bien son surnom.

Dans l’eau turquoise du lagon, des silhouettes de poissons se tortillent sous la coque. L’eau est transparente et peu profonde. Trop peu : le bateau s’échoue. Rien de grave, ses passagers descendent et poussent. Au bout de quelques minutes ils remontent à bord de la pirogue libérée. Bientôt, elle s’arrête pour de bon, laissant ses marins parcourir la dernière dizaine de mètres à pieds. A force de grands gestes, ils atteignent la plage. Derrière eux, l’eau est toujours turquoise, les poissons se tortillent toujours et les rochers de corail sont toujours majestueux. Au loin, deux voiles triangles dénoncent l’arrivée prochaine de quelques autres touristes. Le presque Paradis est finalement assez peu fréquenté.

Les marins deviennent explorateurs. Malgré les tongs et les tenues légères, ils s’enfoncent dans le petit chemin qui traverse la jungle. La randonnée d’une demi-heure n’est pas difficile mais contraste avec l’aisance affichée par les pirogues sur les eaux tropicales. Des toits et murs se dessinent au milieu de la végétation. Ceux du Méridien, l’hôtel le plus luxueux de l’île. Et bien sûr le mieux situé. Car au bout du sentier, c’est l’un des plus beaux trésors naturels qui attend les marcheurs.

Le chemin débouche d’abord sur la « rivière de sable » Le cours d’eau presque à sec est un prolongement de la balade. Encore quelques dizaines mètres, et elle se dévoile enfin. La piscine de la baie d’Oro, emprisonnée ici par une barrière de rochers qui la sépare de l’océan. Bordée d’un sable immaculé, la piscine est translucide. De l’eau de roche. Et peuplée de poissons colorés et de corail. Il ne fallait pas oublier ses palmes et tuba, car la plongée ici est exceptionnelle. Autour du point d’eau, la végétation laisse échapper quelques grands arbres élancés comme des colonnes. Les pins colonnaires. Ceux-là même que James Cook découvrit en même temps que l’île, en 1774. L’île des Pins porte bien son nom.

Retour dans la jungle. Une voiture attend les explorateurs d’un jour. L’île est petite, quatorze kilomètres sur dix-huit, et le bungalow privé n’est qu’à quelques minutes. En route, le chauffeur pointe le pic N’Ga, le point culminant, qui ne s’élève qu’à 262 mètres. La randonnée du lendemain devrait être facile. En traversant Vao, le plus grand village de l’île, le chauffeur rappelle de visiter les poteries traditionnelles kanakes et d’aller voir les vestiges préhistoriques. L’île est petite, mais quelques jours suffiront à peine pour en faire le tour.

Hienghène, l’Eden du nord-est

Pour en savoir plus sur la Nouvelle-Calédonie, rendez-vous sur le site de Peplum.com.

Les routes sinueuses et les pentes escarpées donnent l’impression de courir un rallye en Corse. A cinq heures de route de Nouméa, la région de Hienghène est à peine moins montagneuse que l’île de Beauté. Et comme elle, la côte nord-est de Grande Terre, l’île principale de Nouvelle-Calédonie, est réputée pour la beauté de ses paysages.

Dans la voiture caressant le flan des montagnes, les regards restent rivés sur l’océan. Tous attendent d’apercevoir le fameux rocher de la poule couveuse. Il apparaît au détour d’un virage, droit et presque fidèle aux attentes. Il faut en effet se déplacer et l’observer sous différents angles pour en apprécier toutes les formes. D’un côté, elle fait penser aux tours de Notre-Dame. De l’autre, la silhouette de la poule se dessine jusque dans les détails du bec. A côté, le non moins fameux rocher du Sphinx est plus difficile à distinguer.

A Hienghène, la communauté kanake est très présente. C’est justement elle qui accueille nombre de visiteurs. Les gîtes en tribu, qu’elles soient Wérap, Tendo ou encore Ouataguette, permettent de visiter la région tout en s’imprégnant des modes de vie locaux. D’y goûter, pendant d’excellents petits déjeuners, et d’y participer, lors de sorties de pêche et d’activités artisanales.

Pour rejoindre les tribus, il faut d’abord passer le port de plaisance d’Hienghène et atteindre l’embouchure de la Ouaieme. Ce fleuve côtier est particulier car il n’est traversé d’aucun pont. Pour rallier l’autre rive, il faut prendre un bac, le dernier encore en utilisation sur le territoire. Le service est gratuit et assuré par un passeur expérimenté. Pendant la courte traversée, il explique, fier, que le métier se transmet de génération en génération.

Débarquant sur la rive nord, on s’approche du point culminant de la Nouvelle-Calédonie. De ses 1629 mètres, le mont Panié domine la vallée et le littoral. La montagne fait le bonheur des randonneurs. Elle trône en effet au cœur d’une réserve botanique, créée sous l’initiative d’une association kanake. Surtout, le mont Panié est aussi le plus grand massif forestier de Grande Terre.

Ses 35 000 hectares de forêts abritent quelques espèces de végétaux et de reptiles qui n’existent qu’à cet endroit. La réserve botanique s’explore le plus souvent en randonnée, pédestre ou équestre, même si les chevaux ne peuvent pas accéder à tous les recoins. Car sur le relief du mont sont parsemés cours d’eau et cascades. La plus belle, la cascade de Tao, se jette dans un grand bassin naturel où l’on n’a d’autre choix que de se baigner. Mais l’impressionnant mur d’eau n’est pas infranchissable. Une escalade, certes sportive, permet de s’approcher au plus près de nombreuses vasques, pour finalement atteindre un point de vue exceptionnel sur la vallée. Celle du nord-est de Grande Terre, qui vient conclure un incroyable voyage sur mesure au plus près du Paradis.

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