Le trafic d'espèces menacées met en péril la biodiversité<!-- --> | Atlantico.fr
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La tortue de Madagascar est une espèce en voie de disparition.
La tortue de Madagascar est une espèce en voie de disparition.
©Flickr/Paul J.Morris

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Introduction d'espèces invasives, destruction de leur habitat naturel, changement climatique... autant de menaces causées par la main de l'Homme qui menacent la biodiversité. Il convient d'ajouter à cette liste le braconnage qui fait de plus en plus de dégâts...

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10% des tortues de Madagascar découvertes dans un sac

Un homme de 38 ans a été arrêté à l’aéroport de Suvarnabhumi (Thaïlande) alors qu’il tentait de prendre possession d’un sac contenant 54 tortues de Madagascar, soit l’équivalent de 10% de la population de cette espèce en voie de disparition.

La tortue de Madagascar a été découverte par le zoologiste français Léon Vaillant en 1885. Sa carapace, en forme de dôme très prononcé, est de couleur marron clair. Les mâles, plus grands que les femelles, peuvent mesurer jusqu’à 43cm. Cette espèce est aujourd’hui en voie de disparition et moins de 500 tortues de Madagascar peupleraient aujourd’hui encore l’île. La forte diminution ces dernières années du nombre de ces tortues est due à la dégradation de leur habitat naturel ainsi qu’au trafic.

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86 éléphants abattus en une nuit

86 éléphants, dont 33 femelles enceintes, ont été abattus en une nuit la semaine dernière par des braconniers à la frontière du Tchad et du Cameroun.

La nouvelle est terrifiante, quand on sait que cette espèce est de plus en plus menacée. Et que dire de la barbarie de tels actes, commis par des braconniers dont le seul objectif est d’arracher puis de revendre les défenses  en ivoire de ces pauvres éléphants. Il s’agit de la pire tragédie de la sorte depuis le début de l’année 2012 où près de 650 éléphants avaient été tués en seulement quelques semaines au sein même d’un parc naturel camerounais, par des braconniers venant du Soudan et du Tchad voisin.

Il y a encore trente ans, on estimait à 150.000 le nombre d’éléphants qui traversaient pendant la saison sèche la République Centrafricaine. Ils ne seraient plus que 2.000 aujourd’hui. A l’heure où le prix du kilo d’ivoire atteint les 2.000 dollars sur le marché noir asiatique, les massacres, motivés par l’appât du gain, se multiplient.

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L’engouement des riches collectionneurs pour les animaux exotiques menace la biodiversité

Déjà critiqués pour leur participation au réchauffement climatique, toute-puissance pétrolière oblige, les pays du Moyen-Orient sont aussi dans le collimateur de plusieurs associations de protection de l’environnement en raison de la passivité de leur législation en matière de respect de la vie animale. Venus enquêter sur place, plus exactement au Yémen, nos confrères du Guardian mettent en avant l’engouement que suscitent les animaux exotiques dans les pays du Golfe auprès des riches collectionneurs.

Directeur de la Born Free Foundation en Éthiopie interrogé par le quotidien, Stephen Brend juge le commerce « vaste, rentable » et peu sujet aux poursuites. Responsable d’une ONG dédiée à la protection des léopards au Yémen également interrogé par le Guardian, David Stanton corrobore : «Il existe un sentiment selon lequel le crime contre la faune n’en est pas véritablement un. Les Yéménites qui sont impliqués dans le commerce des espèces sauvages savent certainement, pour la plupart, que ce qu’ils font est illégal, mais je doute que beaucoup d’entre eux estiment qu’il est contraire à l’éthique ou immoral. »

Immoral, ledit commerce est aussi – surtout – meurtrier puisqu’on estime que de 60 à 70% des animaux victimes de la traite vers les pays du Golfe meurent en transit. De même, trois cents bébés léopards mourraient chaque année dans ces conditions. Des données qui doivent faire réfléchir les pouvoirs publics concernés.

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