L'Express voit notre nucléaire sombrer & l'Obs la France sous influence étrangère ; LIOT recrute large pour les européennes ; Macron a une danseuse & sa majorité un crush secret : Marine Le Pen ; les chinoises flambent des fortunes… en sex toys<!-- --> | Atlantico.fr
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L'Express a enquêté sur le nucléaire français. L'Obs consacre sa Une au phénomène d'emprise.
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Revue de presse des hebdos

Et aussi, à la Une de vos hebdos : Le Point veut nous faire manger intelligent, et l'Obs nous sortir de l'emprise. Marianne explore les nouveaux métiers à risque : chauffeurs de bus, médecins, pompiers, profs…

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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France, ton nucléaire fout le camp

L'Express s'attaque aux errements de la filière nucléaire française, alors qu'elle est boostée par la décarbonation de l'économie, et la quête d'indépendance énergétique. Pour le mag, c'est une véritable "guerre de tranchées" qui se joue à Bruxelles. "La France durcit le ton, mais elle se heurte à la virulence allemande. S'y ajoute l'inertie des ONG qui ont bien du mal à arbitrer entre climat et nucléaire," note un observateur bruxellois. L'Allemagne bloque sur la fabrication de l'hydrogène, qu'elle souhaite verte, sur le classement du nucléaire comme énergie renouvelable, sur le financement des programmes de recherche en matière de réacteurs nouvelle génération…

Une "guerre de religion." On s'acharne, contre le tabou allemand du stockage de l'énergie (les énergies renouvelables sont intermittentes), sur les éoliennes, alors que le directeur du programme Europe à l'Institut de l'économie pour le climat précise que "les États de l'Union devraient pourtant jouer la carte de l'interdépendance. Leurs économies restent extrêmement liées. Ils ont besoin d'importer, à plus ou moins grande échelle, de l'électricité."

L'ennemi du nucléaire, c'est le "on verra bien," selon l'Express, qui a conduit à arrêter le développement de réacteurs à neutrons rapides, moins gourmands en uranium, moins risqués pour l'environnement. À coups de "on a bien assez d'uranium, cette technologie n'est pas prête virgule on verra bien… Les mêmes discours irresponsables qui ne tiennent pas l'examen et que l'on entend depuis 20 ou 30 ans pour procrastiner quant aux recherches sur un nucléaire du futur," selon un ancien du CEA. Dans les pays de l'Est, EDF se fait doubler par les américains.

L'hebdo doute de la réussite d'une relance de la filière : il cite Claire Kerboul, une autre ex du CEA : " nos politiques continuent de pratiquer le "en même temps." Leur vision ne dépasse pas quelques années dans le meilleur des cas, quelques décennies." La renationalisation d'EDF dont se réjouit le gouvernement ? "Entre un Etat actionnaire vorace et sans vision, une direction d'EDF succombant à la folie des grandeurs et des ennemis en embuscade pour torpiller la filière française de l'atome, ces 17 années ont pris des allures de déroute financière," dit l'hebdo. Avec 64 milliards d'euros de dette, 17,9 milliards de pertes en 2022, et en vue une remise à plat par la commission européenne du marché de l'électricité, pas sûr que la renégociation du dispositif Arenh, l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique, qui impose à EDF de vendre 1/3 de sa production d'électricité nucléaire à un prix qui ne lui permet pas d'investir, suffise à redresser la barre.

Pour l'Obs, "la France est sous influence."

L'Obs fait le point sur la guerre "de l'espionnage, de la manipulation, de la corruption" que la Russie et la Chine mènent en France, "comme jamais depuis la guerre froide."

Il revient sur Fillon en vendeur de rillettes sur la Place Rouge, et sur les enquêtes du PNF pour "corruption d'agent public étranger," soit en tout 9 dossiers : "ce chiffre illustre aussi la difficulté de la justice à appréhender l'effet d'ingérence étrangère." Alors que la fermeture de RT et Sputnik a déplacé la bataille médiatique "dans l'anonymat des réseaux", le mag raconte comment ces "fermes à trolls" africaines, qui promouvaient en ligne la candidature Macron en 2022, ont été mises au jour, pour attribuer leur création au candidat lui-même. "Ces fuites étaient en réalité orchestrées, dans le double objectif de discréditer Emmanuel Macron auprès de l'opinion française et des populations africaines, en le plaçant dans une posture post-colonialiste." Derrière l'opération, le groupe Wagner.

La Chine s'aligne sur son voisin, à coups de partenariats dans le monde universitaire et académique, grâce à une nouvelle chaîne TV sur internet, pour devenir "en 2021 l'acteur étatique le plus impliqué dans l'amplification des récits complotistes Qanon sur Facebook." La DGSI s'en mêle, et organise des conférences de sensibilisation auprès de patrons, d'universitaires, de chercheurs, et s'entretient aussi avec les cibles potentielles que sont les élus les diplomates, les hauts fonctionnaires.

Le RN plus manipulateur que Moscou ?

L'Express développe le volet RN du dossier. Il raconte comment le député de la Somme Jean-Philippe Tanguy, a eu l'idée de mettre en place une commission d'enquête parlementaire sur les ingérences étrangères pour blanchir son parti. Car la Russie, c'est d'abord 11 millions d'euros de prêts au parti en 2014. Selon le mag, "l'initiative a de quoi surprendre : elle consiste à s'appuyer non pas sur ses forces, mais sur ses faiblesses, afin de solder ce qui constitue toujours un handicap majeur pour le parti à la flamme." Un bon coup politique donc, puisque la commission "est sur de l'intangible, quelle est la limite entre l'ingérence et l'influence ?" s'interroge un député.

Mais aussi parce que, "en France, une commission d'enquête parlementaire n'a aucun pouvoir d'investigation : elle ne peut empiéter sur le travail de la justice, ni s'appuyer sur celui des policiers ou opérer des saisies." Et Raphael Glucksmann d'admirer : "Jean-Philippe Tanguy tente de montrer que tous les partis se sont trompés sur la Russie, et que les relations troubles ne sont pas spécifiques au RN."

Le député a pourtant fait une erreur : s'il préside la commission d'enquête, c'est Constance Le Grip, la macroniste, qui tient le stylo. Elle devra selon l'Express écrire un rapport "nuancé, suffisamment précis et éclairé pour qu'on ne confonde pas des égarements individuels présents dans chaque formation politique et un alignement d'un parti politique sur une puissance étrangère."

La réforme du lycée pro, un espoir pour Marianne

Près du tiers des lycéens français sont scolarisés dans des lycées professionnels, et Marianne tente de redorer son blason. Oublié du système scolaire, sans ministre délégué de 2002 à 2022, il allie pourtant selon le mag "formation du citoyen et transmission du geste professionnel sans contradiction aucune entre les deux."

Macron l'a bien compris : il représente des filières porteuses en matière d'emploi au service de la souveraineté industrielle. L'enjeu est louable de faire "coïncider les formations avec le potentiel d'emplois locaux et nationaux ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui : 60% des lycéens professionnels sont scolarisés dans des filières tertiaires, secteur où l'embauche nécessite le plus souvent désormais un diplôme de l'enseignement supérieur !" s'exclame l'hebdo.

Rien de révolutionnaire dans la fermeture de certaines filières sans débouchés (pas confirmée à ce jour), ni dans la création de nouvelles filières dans les secteurs porteurs. Sous le contrôle des régions, "pour que les fermetures envisagées soient progressives et accompagnées d'ouverture de même ampleur sur des métiers d'avenir et sur le même territoire," selon François Bonneau, de Régions de France.

La réforme injectera un milliard d'euros par an pour celui que l'hebdo désigne comme "le parent pauvre de l'éducation nationale," une "structure fragile à laquelle on intime de résoudre tous les maux de la société, a le dos bien large…" Saura-t-il encore tenir sur la ligne de crête qu'est la sienne, rien n'est moins sûr : "réconcilier une partie des élèves avec l'école et permettre à certains d'entre eux de poursuivre des études supérieures, tout en assurant une formation professionnelle de qualité aux autres," alors que les meilleurs élèves vont en voie générale, et que les CFA, en prise directe avec les entreprises, font le plein, semble être une gageure.

D'autant que la réforme ne semble pas garantir un volume adéquat pour les "enseignements généraux" si nécessaires aux élèves souvent tenus en échec au collège. "L'école primaire et le collège ne font pas leur boulot," pour un prof. Alors, "ne vaut-il pas mieux assurer avant tout un enseignement général pour permettre aux lycéens de reprendre des formations ultérieurement ?" s'interroge l'hebdo. Les jusqu'à 7500 euros bruts par an promis aux enseignants pour améliorer le suivi des élèves et les savoirs fondamentaux sont conditionnés à la signature d'un "pacte", bref, au volontariat.

"Manger intelligent", tout un programme

Nous sommes 47,3% d'adultes en surpoids en France, et 17% d'entre nous "en situation d'obésité," nous apprend Le Point, pour qui "notre pays n'échappe plus à l'épidémie mondiale." En cause, les aliments ultratransformés "qui nous font engloutir des calories à vitesse grand V" sans nous caler, une addiction au sucre, et la sédentarité.

L'hebdo relève aussi les ambiguïtés du Nutri-score, dont les partisans "accusent les lobbies industriels, agricoles et l'extrême droite italienne de se liguer pour empêcher sa généralisation à tous les produits," alors que l'Europe a reculé sur ses engagements pour sa généralisation. L'hebdo cite un député européen : "le rapport à l'alimentation s'est politisé. Défendre le fromage ou une appellation contrôlée est perçu comme un combat de droite, alors que le Nutri-score serait de gauche. On est chez les fous !" Insuffisant à lui seul pour éclairer le consommateur, le Nutri-score classe des bonbons en D, des fromages en E, et les industriels ont trouvé les parades pour améliorer le classement de leurs produits. Pas étonnant que moins d'un tiers des marques nationales l'aient adopté 6 ans après son lancement….

L'emprise, une nouvelle grille de lecture des relations toxiques

L'Obs, met à la Une le nouveau concept à la mode, celui d'emprise. Pour l'hebdo, c'est le 3° acte du mouvement Metoo qui se joue dans la dénonciation de l'emprise psychologique, l'abus de pouvoir et la manipulation.

Dehors, le "pervers narcissique," des années 2000, l'emprise le dépasse : ce "système relationnel qui repose sur une promesse à laquelle la victime a besoin de croire et qui ne trouvera jamais de résolution tangible", selon la psychologue Anne Buffet, fleurit partout. "Notre société capitaliste moderne tournée vers la réussite en fabrique à la chaîne," selon Marie-France Hirigoyen. Pas étonnant que le bien-être et le développement personnel en soient le terrain privilégié.

L'hebdo fait échanger Anne Parillaud, qui en expose les mécanismes dans son dernier roman, avec le sociologue François Chateaureynaud, créateur du concept de lanceur d'alerte, "ceux qui s'extirpent de structures viciées." Une autre lecture que la lecture psychologique, qui met l'accent sur le contexte de naissance favorisant l'emprise : le management, les groupes radicalisés… "souvent au nom d'une cause, de quelque chose qui les dépasse." "La quête d'une raison d'être, de reconnaissance, d'amour joue un rôle majeur" dans la mise en place de la relation d'emprise. De quoi comprendre la relation, et comment en sortir, plutôt que de se focaliser sur le fonctionnement du pervers. Sortir de la posture de la victime innocente, plutôt que pleurer sur ses blessures…

Lutte contre le blanchiment : Marianne révèle que le gouvernement a censuré un rapport international

Qui, en France, connaît le GAFI ? Cet organisme international, évalue les dispositifs mis en place par ses 39 pays membres pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Et c'est son rapport sur Tracfin, publié en mai 2022, qui pose problème. L'hebdo cite une source proche du dossier : "Paris s'est démenée pour que disparaissent les critiques concernant l'indépendance opérationnelle du directeur de Tracfin." Le passage censuré dans la version finale du rapport : "le processus de nomination et de révocation du directeur de Tracfin ne garantit pas son indépendance opérationnelle," se retrouve édulcoré dans une annexe, sous la forme de "possibles abus," et d'une alerte sur "l'absence de règles régissant la procédure de nomination, la durée de son mandat et les conditions de sa révocation"

Qu'est-ce que l'indépendance, pour un fonctionnaire ? On peut se poser la question : effectivement, "en tant que directeur d'administration centrale, le patron de Tracfin est révocable à tout moment," cite une source de l'hebdo, tout en insistant sur l'indépendance "dans la conduite de ses investigations," et sur "l'absence d'accord du ministre sur les cas individuels." Pas suffisant, pour l'hebdo. Et pour cause.

Quand Benalla réapparaît. L'ancien directeur de Tracfin, Bruno Dalles, a soudainement été remplacé alors que son mandat venait tout juste d'être renouvelé. Juste après un signalement fait à la justice concernant Alexandre Benalla, car la cellule repère "différents mouvements suspects sur les comptes bancaires de l'ancien proche collaborateur d'Emmanuel Macron, dont, notamment 2700€ de dépenses effectuées dans des armureries." Selon une source proche du dossier, "l'Élysée l'a très mal pris."

Macron a une danseuse

Le château de Villers-Cotterêts, c'est "le 2e plus gros chantier patrimonial de France après Notre-Dame de Paris, " et pourtant, qui a en tête l'ouverture à la fin de l'été de la Cité internationale de la langue française qui y siègera ? C'est le "grand projet culturel présidentiel," sur lequel s'est penché l'Express.

Le centre des musées nationaux avait proposé en 2017 un projet de restauration pour 25 à 30 millions d'euros, mais le Président a plus d'ambition : au total, ce sont 209 millions d'euros qui seront déboursés, avec un déficit d'exploitation déjà anticipé à environ 6 millions d'euros par an. Alors que pour l'hebdo, "ni vraiment musée, ni espace d'exposition, à la fois résidence d'artistes et de recherches, lieu de passage et centre d'animation, destinée à un public érudit tout en ne se coupant pas de la population locale, la cité internationale peine à faire comprendre son ambition."

Et chez les Fils de…

L'Obs dresse le portrait du fils de Georges Marchais, Olivier. Ami de lycée de Fabien Roussel, ils ont fait ensemble les 400 coups, jusqu'à aller distribuer de faux bons d'achat chez Fauchon… Il a été l'homme de l'ombre du candidat lors de la dernière présidentielle. Il semble pourtant qu'il ait vocation à le rester : "j'ai toujours eu un rapport ambigu à la politique. J'aime ça, j'ai baigné dedans, mais je m'en méfie, parce que je sais qu'elle est dure et ingrate." Depuis l'échec de Roussel, il a repris son travail à la MGEN, et siège au conseil national du PC.

Muriel Pénicaud sort sa casserole

Dans l'Express, l'ancienne ministre du Travail d'Edouard Philippe tire à boulets rouges sur la réforme des retraites, et plus particulièrement sur la méthode du gouvernement : "la phase de diagnostic partagé s'est peu vue. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle n'a pas eu lieu, mais elle a été très discrète. Or c'est un principe de base en négociation sociale comme en diplomatie, si vous n'êtes pas d'accord sur les problèmes à résoudre, il y a peu de chances que vous soyez d'accord sur les solutions." Elle attaque aussi l'ordre des sujets abordés à l'Assemblée nationale : "avec l'augmentation du temps de travail, il était certain que la pénibilité, les carrières longues et les carrières hachées des femmes allaient légitimement être sur la table. Si vous dites "on en discute après," cela peut difficilement fonctionner." Elle enfonce le clou : "créer autant de ressentiments dans la population pour un résultat aussi court-termiste, c'est dommage."

Européennes : la chasse est ouverte

Le Point nous apprend que Bernard Pancher, le président des députés LIOT, fait la "tournée des ténors de la gauche anti Nupes" et a rencontré le premier secrétaire du PS Mayer-Rossignol, opposé à une liste commune. On y apprend que Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, serait lui aussi intéressé par les élections européennes, et s'interroge sur l'opportunité pour les chasseurs de présenter leur propre liste. Quant au RN, il semblerait qu'il ait changé de proies : Nadine Morano, ou François-Xavier Bellamy sur sa liste aux européennes ? Inenvisageable, selon un cadre du parti qui confie à Marianne : ""on ne va pas donner un siège à un sous-fifre qui a été vaguement conseiller municipal LR."

Pas sûr que les intéressés apprécient…

"Macron, c'est tout le contraire d'un libéral."

"Le mode opératoire de ce gouvernement est centralisateur, technocratique, paternaliste. Il ne croit pas que les gens puissent prendre les bonnes décisions pour eux-mêmes." C'est le portrait que dresse Gaspard Koenig du président dans le Point. Le philosophe y déplore la confusion entre libéralisme et néolibéralisme : "l'association du libéralisme avec le capitalisme le plus rapace est désormais ancré dans les esprits." Il déplore "le poids inouï que l'Etat a pris dans l'économie, y compris de manière pernicieuse, via des structures comme BPIfrance."

Le recadrage de Borne par Macron à propos du RN sème la zizanie en Macronie, mais passe au second plan : selon un cadre de Renaissance cité par L'Express : "c’est pénible et on ne peut pas se permettre de le dire, mais il faut bien le reconnaître : Marine Le Pen est extraordinairement sympathique. Sincèrement sympathique, elle ne peut pas tricher là-dessus depuis un an."

Marianne nous apprend comment on lance une rumeur : celle de la candidature de Castex à la Mairie de Paris, on la doit à la Première Dame. Pour elle, "il ressemble à l'oncle de province que nous avons tous. Or, à Paris, il n'y a que des provinciaux."

En Chine, c'est le marché des sex toys pour femmes qui s'emballe, et ce n'est pas que de l'économie. Il a connu une croissance de 114,8% en 2018 et de 67,2% en 2019, nous apprend L'Express. Il cite une ONG de défense des droits des femmes en Chine : " on dit aux femmes depuis leur enfance que le sexe est sale. Elles n'osent pas parler d'orgasme ni même de leurs règles. Alors les sex-toys sont pour elle une sorte de libération."

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