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Les océans, viviers de nouveaux animaux bizarroïdes
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20 000 lieues sous les mers

Dans les océans Indien, Atlantique et Pacifique, plusieurs universitaires anglo-saxons ont récemment découvert des écosystèmes surprenants. Les nouvelles bizarreries des mers avec Zegreenweb.com

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Dans les océans Indiens, Atlantique et Pacifique, plusieurs universitaires anglo-saxons ont récemment découvert des écosystèmes surprenants. Nouvelles espèces présentes dans des endroits réputés hostiles, hybridation chez des requins s'adaptant au réchauffement climatique, ces singularités nous renseignent sur l'évolution des êtres vivants en fonction des modifications de leurs habitats naturels.

Des scientifiques britanniques découvrent des « animaux extraordinaires » dans les océans Atlantique et Antarctique

Au large des îles situées au sud de l'Atlantique et dans l'Antarctique, une équipe de chercheurs de l'université d'Oxford (Grande-Bretagne) ont sondé les profondeurs de l'océan à l'aide d'un robot sous-marin. Les images récoltées sont spectaculaires : des étoiles de mer à sept branches, un poulpe blanc et même un crabe yéti étonnamment velu résident dans cet environnement considéré comme l'un des plus hostiles de la planète.

« Ce sont des animaux extraordinaires. Ils sont longs d'environ 15 à 16 centimètres et se rassemblent en grand nombre autour des cheminées, avec une densité qui va jusqu'à 600 par mètre carré » détaille Alex Roger, l'un des membres de l'équipe. La BCC a diffusé l'une des vidéos tournées par les experts près d'East Scotia Ridge, dans l'Atlantique sud.

Oxford university 

Retrouvez plus d’infos et la vidéo sur le site zegreenweb.com

Dans les profondeurs de l'océan Indien, les cheminées hydrothermales accueillent des espèces étonnantes

Financée par le Natural environmental research council (NERC), l'expédition dirigée par le biologiste Jon Copley de l'université de Southampton (Grande-Bretagne) a révélé une biodiversité  très riche à proximité des cheminées hydrothermales situées dans le sud-ouest de l'océan Indien. Ces cheminées qui constituent une chaine de volcans sous-marins crachent une eau chaude abondante en minéraux. Des caractéristiques qui empêchent a priori les espèces de prospérer mais certains animaux réussissent à s'adapter.

Les scientifiques britanniques ont même découvert des animaux jusque là inconnus et notamment un crabe yéti, une espèce de crustacé qui ne réside habituellement pas dans l'océan Indien. « Nous avons trouvé un nouveau type de crabe yéti. Les crabes yéti sont présents dans les cheminées hydrothermales de l'est du Pacifique et deux espèces sont connues à ce jour. Elles ont de très longs bras velus mais celui que nous avons découvert a des bras courts et son ventre est couvert de poils » a précisé Jon Copley.

Cet écosystème exceptionnel est tout de même menacé par la convoitise des hommes pour les ressources naturelles et notamment minières de la région.

Southampton university 

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Au large des côtes australiennes, une population de requins hybrides s'adapte au réchauffement climatique

Dans l'océan Pacifique, des scientifiques de l'université du Queensland ont découvert près de soixante requins hybrides. Situés à mi-chemin entre les requins à pointes noires, présents dans plusieurs mers du globe, et les requins australiens à pointes noires, ces animaux seraient issus d'un croisement entre les deux espèces. Selon Jess Morgan, l'un des chercheurs qui a participé à l'expédition, « c'était très surprenant car personne n'a encore vu de requin hybride auparavant. Ce n'est pas quelque chose qu'on peut imaginer facilement ».

Le réchauffement climatique pourrait être responsable de cette hybridation : les requins australiens voient leur habitat naturel, les eaux tropicales du Pacifique, se réduire considérablement avec l'augmentation des températures mondiales. L'accouplement avec des espèces plus communes donne à l'arrivée des animaux capables d'évoluer dans des eaux plus froides. Le nombre de requins découverts prouve en outre la viabilité de l'hybridation, qui s'est apparemment reproduite sur plusieurs générations.

British Antarctic Survey / David Shale / University of Queensland

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