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Zapping politique du jour : Arnaud Montebourg, Copé, Rebsamen... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce lundi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour : François Rebsamen, ministre du Travail sur France Inter

"Une mise en minorité de Manuel Valls demain à l'Assemblée serait un camouflet. Mais je ne l'envisage pas"

La vidéo du jour : Karine Berger, député PS, sur iTélé


L'essentiel de ce lundi matin

Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie et du Redressement productif sur RTL

Alstom ? "Nous voulons défendre les intérêts de souveraineté de la France. On refuse le fait accompli. On refuse qu'Alstom vende dans le dos de ses administrateurs, de ses employés 75% de son entreprise. Il faut avoir le choix en prenant en compte les intérêts nationaux du pays. Siemens et General Electric vont devoir donner des précisions sur la gestion ou l'emploi. L'offre de GE pose problème car 75 000 emplois seraient dirigés depuis le Connecticut, cela nous porte interrogation. On veut savoir comment cela serait géré. Alstom n'est pas une proie. Le gouvernement a des intérêts de souveraineté nationale donc nous n'acceptons pas être mis devant le fait accompli".

"On a 2 solutions, soit on se fait racheter, soit on se donne les moyens de construire ensemble. La solution Siemens est une possibilité. Nous allons recevoir les deux dirigeants. Le président et moi allons les recevoir pour voir quel est le projet, concrètement. Alstom n'est pas en difficulté mais il faut qu’elle construise une stratégie mondiale. Nous préférons sortir renforcés à partir de cette situation, créer un géant made in France".

"La nationalisation temporaire n'est pas à l'ordre du jour. La caisse des dépôts et consignations a 0,9% et l'Etat a des intérêts, donc on verra. Ce n'est pas le temps. L'Etat est disponible pour bâtir des alliances avec les deux offrants. Ces solutions peuvent nous renforcer ou nous faire perdre. Nous voulons sortir plus fort de cette situation". 

Jean-François Copé, président de l'UMP, sur Europe 1

Alstom ? "C'est un sujet très grave car il est l'illustration du décrochage de la France. Une nouvelle entreprise emblématique est en train de passer sous fleuron étranger. Siemens n'a pas fait d'offre mais une lettre d'intention. Il se propose de faire un. C'est un Etat qui veut jouer les pompiers alors que cela fait des mois que ce dossier est connu. Nous sommes dans une impasse. La seule offre concrète est celle de General Electric, c'est ça la réalité. Siemens n'est pas une véritable offre. L'Etat ne va pas pouvoir imposer ses intentions. On n'a pas les moyens de nationaliser. Ce gouvernement a géré ce dossier avec une légèreté incroyable. C'est un échec industriel, encore un. (...) Il n'y a pas de projet industriel européen. Il n'y a ni vision, ni stratégie. Les engagements sur l'emploi que prendrait GE seraient fragiles. Il faut changer de politique économique, c'est ça ce qu'il faut faire. 

Le pacte de responsabilité ? "C'est une illusion, une vision d'optique. Ce plan est fait de rationnement mais il n'y a pas de changement de politique générale. On se contente de geler les choses, mais on ne fait pas de réformes de fond. C'est de la gestion de pénurie aux détriments des intérêts des Français. Il n'y a pas de réformes de structure. Il est nécessaire de changer de modèle économique. Supprimons les 35 heures ! Il faut réformer le code du travail, le code des impôts et libérer les Français. (...) Il aura sa majorité, arrêtons avec le faux-suspense. Ce que l'on présente aux Français est une illusion. Monsieur Valls rabote le traitement des fonctionnaires, c'est sa seule mesure". 

Les élections européennes ? "Nous sommes tous européens mais l'Europe doit se réformer et faire des choix à géométrie variable". 

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