Ukraine, le point : Réduction des 2/3 des importations de pétrole russe de l'UE d'ici la fin de l'année<!-- --> | Atlantico.fr
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Char russe
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©Konstantin Mihalchevskiy / AFP

Guerre

Embargo partiel sur les importations de pétrole russe décidé par les 27 pays de l'UE

Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont trouvé un accord lundi qui devrait permettre de réduire de deux tiers leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine indique France Info.

Cet embargo sur le pétrole brut dans les six mois et les produits raffinés dans les huit mois est la mesure phare, mais aussi la plus épineuse du sixième paquet de sanctions contre la Russie qui était bloqué jusqu'à présent par la Hongrie.

La Sberbank, principale banque russe, et deux autres banques russes, exlues du système financier international Swift. Jusqu'à présent, sept établissements russes ont été privés d'accès à Swift, plateforme de messagerie sécurisée permettant des opérations cruciales comme des ordres de transferts de fonds entre banques.

Après avoir sanctionné la Bulgarie, la Pologne et la Finlande, le gazier russe Gazprom a suspendu les livraisons de gaz au fournisseur néerlandais GasTerra, face à son refus de payer en roubles. « Gazprom a cessé totalement ses livraisons de gaz à la société GasTerra B.V. [Pays-Bas] du fait du non-paiement en roubles », a annoncé le géant russe dans un communiqué sur sa messagerie Telegram cité par Le Monde.

Réunis depuis hier en sommet extraordinaire à Bruxelles, les Vingt-Sept doivent aborder, aujourd’hui, la crise alimentaire liée à la guerre en Ukraine qui menace en particulier le continent africain.

Selon le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le blocus russe des ports maritimes ukrainiens empêche Kiev d’exporter 22 millions de tonnes de céréales. Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a déclaré, lundi, à son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, que la Russie était prête à travailler avec la Turquie à la libre circulation des marchandises en mer Noire, dont « l’exportation des céréales provenant des ports ukrainiens ».

Selon les données analysées par la Kyiv School of Economics, au moins 1 037 entreprises occidentales ont quitté la Russie écrit Le Parisien.

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