Stanislas Guerini, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, sera interdit de gérer les dossiers concernant Google en raison de risques de conflits d'intérêts<!-- --> | Atlantico.fr
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Stanislas Guerini ne pourra pas traiter des dossiers en lien avec la société Alphabet Inc., la société mère de Google, car sa femme travaille pour cette société.
Stanislas Guerini ne pourra pas traiter des dossiers en lien avec la société Alphabet Inc., la société mère de Google, car sa femme travaille pour cette société.
©BERTRAND GUAY / AFP

Traitement des dossiers

L'épouse du ministre travaillant chez Google Cloud France, les dossiers concernant la firme américaine vont revenir à Elisabeth Borne.

Stanislas Guerini, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, ne pourra pas traiter des dossiers en lien avec la société Alphabet Inc., la société mère de Google, et ses filiales, selon un décret paru le mardi 7 juin au Journal officiel. Cette mise en retrait de Stanislas Guerini des dossiers liés à Google intervient pour éviter les risques de conflits d’intérêts. L'épouse de Stanislas Guerini travaille en effet au sein de Google Cloud France, une filiale du géant du web, comme le mentionne la page de l'homme politique sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. 

Ce décret cite l'article 2-1 du décret n° 59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres, selon lequel "le ministre qui estime se trouver en situation de conflit d'intérêts en informe par écrit le Premier ministre en précisant la teneur des questions pour lesquelles il estime ne pas devoir exercer ses attributions". En vertu de ce texte, le ministre "s'abstient de donner des instructions aux administrations placées sous son autorité ou dont il dispose, lesquelles reçoivent leurs instructions directement du Premier ministre". 

Elisabeth Borne va donc gérer les dossiers concernant la maison mère de Google mais aussi pour "l'hébergement en nuage des données de l'Etat", selon les précisions sur Twitter d’un journaliste du Parisien.

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