Retraites : pour Bruno Retailleau, Aurélien Pradié ne pourra rester numéro 2 de LR s'il ne vote pas la réforme<!-- --> | Atlantico.fr
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Bruno Retailleau, le chef des sénateurs LR
Bruno Retailleau, le chef des sénateurs LR
©LUDOVIC MARIN AFP

Ultimatum

"Être de droite, ce n'est pas être un peu moins à gauche que la gauche", estime Bruno Retailleau dans une interview au JDD.

Dans un interview au JDD, Bruno Retailleau, le chef des sénateurs LR, a fait savoir qu'Aurélien Pradié devra démissionner de son poste de vice-président exécutif du parti s'il ne vote pas en faveur de la réforme des retraites. A la quesiton, "Aurélien Pradié peut-il rester numéro deux du parti ?", il estime que "s'il ne vote pas le report de l'âge légal, non".

Elu député du Lot sur une ligne de "droite populaire", Pradié demande des garanties pour les carrières longues, ce qui inquiète certains membres de LR qui craignent pour la crédibilité du parti s'ils s'opposent à une réforme qui inclut de nombreux éléments de la droite. Retailleau affirme que "être de droite, ce n'est pas être un peu moins à gauche que la gauche" et qu'il faut "arrêter la surenchère".

Retailleau prévoit de faire plusieurs propositions, telles que le choix pour les femmes ayant élevé au moins trois enfants de travailler jusqu'à 64 ans et de bénéficier d'une surcote sur leur pension, ou de partir anticipément à 63 ans. Il défendra également une pension de réversion pour les enfants handicapés orphelins et souhaite décaler de deux ans l'âge d'annulation de la décote pour les régimes spéciaux. Le débat sur l'introduction d'une part de capitalisation sera également ouvert, promet Retailleau.

Alors que le texte arrive au Sénat le 27 février, Retailleau a déclaré que les sénateurs ont décidé d'ouvrir un maximum de jours de débat pour permettre une examen approfondi de la réforme. "Car à travers les retraites, il s’agit de préserver notre modèle social et d’affronter la question du déclassement. Nous sommes face à un choix de société : que voulons-nous ? La croissance ou la décroissance ? La prospérité ou l’appauvrissement ? Avec un endettement de 3 000 milliards d’euros, il n’y a pas d’autres alternatives, sauf à vouloir augmenter les impôts ou baisser les pensions. Ou alors, si nous refusons de travailler davantage, comme le propose Mme Le Pen, on nous expliquera qu’il faut plus d’immigration pour alimenter la machine économique."

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